Difficile d’y avoir échappé tant la séquence tourne sur les réseaux sociaux : ce lundi 15 septembre, l’interview de Marion Cotillard par Léa Salamé sur France 2 ne s’est pas passée comme prévu. Un peu avant la fin de l’entretien, la journaliste s’est trompée d’un an dans la date de sortie d’un prochain film de l’actrice avec son ancien compagnon, Guillaume Canet. Malgré cette bévue qui a créé comme un sentiment de malaise, la journaliste a poursuivi sur sa lancée : «On a appris cet été votre séparation après 18 ans de vie commune. Vous êtes un des couples qui a fait le plus rêver les Français (…) Est-ce que vous allez bien, Marion Cotillard ?» La réponse de la star a été polie, mais brève : «Merci, ça va (…) Et vous, vous allez bien ?»  Après avoir répondu par la positive, celle qui a succédé à Anne-Sophie Lapix a conclu son édition. Depuis, la vidéo ne cesse de faire le buzz et certains s’en servent pour critiquer copieusement Léa Salamé. Un bashing qui n’a que trop duré selon un célèbre journaliste.

«Peut-être qu’on peut juger que la question est un peu déplacée, que l’intimité n’avait pas à intervenir là. Et encore, s’il n’y avait pas eu le communiqué à l’AFP, elle ne l’aurait pas fait», a lancé ce mercredi 17 septembre Jean-Michel Aphatie dans Quotidien sur TMC. «Tu fais bien de dire qu’il y avait eu une dépêche AFP venant d’eux», a abondé Yann Barthès. «Quand on est un couple aussi connu, évidemment on dit qu’on se sépare et après il y a bien quelques questions qui viennent», a justifié le chroniqueur. «La question de Léa Salamé n’était pas une question très intrusive. Et si on peut la critiquer, pourquoi pas, ça ne mérite pas deux jours de bastonnade tout à fait singulière», a-t-il assuré.

Que se cache-t-il derrière les critiques contre Léa Salamé ? L’analyse de Jean-Michel Aphatie

Jean-Michel Aphatie a ensuite expliqué que, selon lui, derrière ces critiques persistantes contre Léa Salamé se cache une attaque contre le service public. «Et en fait, il faut quand même voir que derrière la bastonnade que subit Léa Salamé, il y a ce débat : ‘Le service public, ils sont tous nuls, ça coûte cher, 4 milliards par an, et si on privatisait tout ça, ce serait quand même bien mieux’», a estimé le journaliste de 67 ans. «C’est un débat qui est animé par toute une partie des responsables politiques. Certains médias que je ne citerai pas relaient cette demande et il ne faut pas être dupe de la tentative de manipulation de l’opinion publique. Voilà, c’est tout ce que j’ai à dire», a-t-il déclaré le chroniqueur en pointant son doigt vers le haut. Une façon de faire sans le dire explicitement référence à CNews dont les locaux sont situés au-dessus du plateau de Quotidien.