Après plusieurs années d’absence médiatique, Zaz signe son grand retour dans les bacs avec un album particulièrement intime et chargé d’émotions. Baptisé Sains et saufs, ce disque, attendu pour le 19 septembre, dévoile une artiste à fleur de peau, en quête de vérité, de lumière et de résilience. À travers ses nouvelles chansons, la chanteuse française ne se contente pas de livrer une simple performance vocale : elle ouvre une fenêtre sur son parcours personnel, jalonné de drames, d’addictions et de renaissance.
Un retour musical empreint de confession
Dès ses débuts, Zaz a séduit le public avec sa voix singulière, rugueuse et puissante, capable de transmettre aussi bien la joie insouciante que la douleur la plus profonde. Pourtant, derrière les refrains entraînants de ses premiers succès, se cachait une vie marquée par des épreuves dont elle ne parlait que rarement. Aujourd’hui, à l’aube de cette nouvelle sortie discographique, la chanteuse choisit de lever le voile sur son intimité et d’assumer une parole plus personnelle que jamais.
Avec Sains et saufs, Zaz aborde des thèmes universels mais profondément liés à son vécu : le pardon, la quête de soi, la cicatrisation des blessures, et le chemin escarpé vers la paix intérieure. Chaque titre semble être une pièce d’un puzzle émotionnel qu’elle s’efforce de reconstituer depuis des années.
Le poids des traumatismes précoces
Dans une interview accordée à Télé 7 Jours, la chanteuse se confie avec sincérité sur les événements douloureux qui ont façonné son histoire. Parmi ces drames, l’un des plus marquants demeure la perte tragique de son compagnon, assassiné en pleine rue à Bordeaux alors qu’elle n’avait que 20 ans.
« Ce fut très violent, mais ce fut aussi un déclic », raconte Zaz, encore bouleversée par ce souvenir. Cette expérience brutale, loin de la plonger définitivement dans le désespoir, a agi comme une alarme intérieure : elle a compris que, pour survivre, elle devait se battre, chercher le bonheur et surtout accepter de se faire aider.
Mais cette tragédie n’est qu’un fragment d’un héritage familial plus lourd encore. Zaz évoque également les nombreux décès d’enfants qui ont endeuillé sa famille. Ces disparitions, vécues avant même que le deuil ne puisse s’accomplir, ont laissé une empreinte invisible mais pesante : celle du « fantôme » qui hante l’enfant suivant, celui qui doit exister tout en portant la mémoire du disparu. Dans sa chanson Un enfant pour toujours, elle chante justement cette mémoire collective et la difficulté de trouver sa place lorsqu’on est né dans l’ombre des absents.
L’ombre des addictions
Face à ces blessures, Zaz n’a pas toujours trouvé les bons refuges. Dans les colonnes de Paris Match, elle confesse avoir plongé très tôt dans les paradis artificiels : « L’alcool fait partie des drogues dures et j’en ai consommé dès l’âge de 13 ans. » Très vite, les substances sont devenues ses béquilles, ses échappatoires, des moyens de fuir des émotions qu’elle n’arrivait pas à apprivoiser.
Sans fard, elle admet avoir tout essayé : cocaïne, héroïne, alcool… L’autodestruction semblait alors être la seule réponse à sa colère permanente. « J’étais tout le temps en colère, je ne comprenais pas pourquoi. Alors je me réfugiais dans les paradis artificiels pour m’anesthésier », explique-t-elle.
Cette sincérité désarmante dévoile l’autre facette d’une artiste souvent perçue comme solaire et généreuse sur scène : celle d’une femme en lutte contre ses propres démons, cherchant désespérément à se libérer d’un cercle infernal.
Le long chemin vers la sobriété
La route vers l’abstinence n’a pas été linéaire. À plusieurs reprises, Zaz a tenté d’arrêter, parfois avec succès sur de courtes périodes. Elle se souvient notamment d’une expérience marquante : son ascension du Mont Blanc. Pour relever ce défi, elle avait cessé de boire pendant six mois. Mais une fois redescendue, les vieilles habitudes ont repris le dessus : « Je suis redescendue, j’ai pris une clope et commandé un verre de rouge… Chaque fois que j’arrêtais, je reprenais en pire. »
Ce cycle de rechutes témoigne de la difficulté de rompre avec une dépendance solidement ancrée. Pourtant, c’est durant le confinement, période propice à l’introspection, que la chanteuse a finalement trouvé la force d’arrêter l’alcool pour de bon. Cet acte de résilience a marqué un tournant dans sa vie personnelle et artistique, lui permettant de renaître avec plus de clarté et d’apaisement.
Une transformation intérieure reflétée dans sa musique
Le nouvel album Sains et saufs n’est donc pas seulement une œuvre musicale : c’est le miroir d’un processus de guérison. Chaque chanson résonne comme une confession, un pas supplémentaire vers la libération.
Zaz y aborde le deuil, l’acceptation de ses failles, mais aussi la gratitude pour la vie retrouvée. Ce disque se veut un témoignage d’espoir : malgré les traumatismes, malgré les écueils des dépendances, il est possible de renaître et de réinventer son existence.
Avec sa voix unique, elle réussit à transformer la douleur en art, à métamorphoser ses cicatrices en mélodies qui parlent à chacun. Le public, souvent attaché à son énergie débordante et à son humanité, découvrira une Zaz plus vulnérable, mais aussi plus authentique que jamais.
L’importance du partage et de la transmission
En choisissant de se livrer aussi ouvertement, Zaz fait plus qu’exorciser ses propres démons : elle tend la main à ceux qui traversent des épreuves similaires. Son témoignage devient une forme de soutien, une preuve que l’on peut se relever, même après avoir touché le fond.
Dans un monde où les tabous autour de l’addiction, de la dépression ou du deuil restent forts, sa parole sincère contribue à briser le silence. Elle démontre que l’art peut être un outil puissant de résilience, non seulement pour celui qui le crée mais aussi pour ceux qui l’écoutent.
Une artiste en quête de sens
Zaz ne s’est jamais contentée d’être une simple interprète. Depuis ses débuts, elle s’investit dans des projets humanitaires, écologiques et solidaires, cherchant à donner une dimension plus large à sa notoriété. Avec Sains et saufs, cette quête de sens atteint une nouvelle intensité : il ne s’agit plus seulement d’aider le monde extérieur, mais aussi de réconcilier son monde intérieur.
La chanteuse, autrefois perdue dans les excès et la colère, incarne désormais une figure de renaissance. En transformant sa douleur en un message universel, elle rappelle qu’être « sain et sauf » ne signifie pas seulement survivre physiquement, mais aussi retrouver une forme d’équilibre émotionnel et spirituel.
Conclusion : l’art comme salut
Le parcours de Zaz illustre avec force la complexité de la vie humaine : une succession de blessures et de guérisons, de pertes et de renaissances. Son nouvel album Sains et saufs s’annonce comme une étape cruciale dans ce cheminement, un cri du cœur où la musique devient exutoire et célébration de la vie retrouvée.
À travers ses mots et ses mélodies, Zaz invite chacun à regarder en face ses propres douleurs pour mieux les transcender. Elle démontre que, même après les tempêtes les plus violentes, il est possible de retrouver la lumière.
Plus qu’un retour musical, c’est un acte de résilience et un message d’espérance qu’elle offre à son public : malgré les cicatrices, nous pouvons tous, un jour, être sains et saufs.
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