Les 23 et 24 août 2025 ont eu lieu deux concerts événement réunissant des stars de la chanson française des années 80 et 90 au comice agricole de Pizieux. Deux soirées promises à un immense succès au vu de la programmation, mais il en a été tout autre. L’événement a fait un flop, et pire encore, a laissé les organisateurs avec un lourd déficit.

Les 23 et 24 août dernier, la petite commune de Pizieux s’est transformée en dancefloor des années 80 et 90. Deux concerts événement étaient organisés dans ce village situé dans le Nord de la Sarthe, réunissant de très jolies têtes d’affiche comme Julie Pietri guérie de son cancer, Patrick Hernandez l’auteur du tube Born to be Alive, Yannick, Jean-Pierre Mader, Boris, Franky Vincent ou encore Cookie Dingler. Ce dernier donnait d’ailleurs son ultime représentation à cette occasion, entouré de ses proches et amis de toujours. Victime de deux AVC, l’interprète de Femme Libérée a conservé des séquelles et a lâché le micro afin de se reposer.

Mais si les deux soirées de concert étaient annoncées comme un succès sur le papier, les places ont peiné à se vendre. L’association CAP 25 (Comité Agricole Pizieux 2025) a déboursé 280 000 euros, et est aujourd’hui en déficit de 70 000 euros. En effet, sur les 6000 entrées qu’elle aurait dû faire en deux jours pour être à l’équilibre, seuls 4000 spectateurs ont réservé leurs places. Si certains ont pointé du doigt le prix des billets, 40 euros le concert, 72 euros les deux, l’organisateur Christophe Théval s’est défendu auprès de France Bleu : “Tous ceux qui sont venus ne regrettent pas d’avoir payé 40 euros pour un concert de quatre heures le samedi soir et trois heures le dimanche après-midi.”

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“On nous reproche le prix des places, le fait de ne pas pouvoir être debout, on nous a même dit qu’on avait pas fait assez de communication”, continue-t-il, “Or, on a eu des reportages à la radio, à la télé, dans les journaux. Ce qui a fait dire à d’autres : on n’entend parler que de vous. Tout le monde y va de sa critique.” Mais Christophe Théval a peut-être une autre théorie. Selon lui, le public avait du mal à faire confiance en la véracité de l’affiche. “Les gens n’y ont pas cru. J’ai vendu des places pendant trois samedis de suite au Super U de Mamers, les gens me disaient ‘de toute façon ce ne sont pas les vrais chanteurs’.” L’association a lancé un appel aux dons sur internet Aidons le comice de Pizieux 2025 afin de combler le déficit.