Pas de cadeau du fisc pour Laeticia Hallyday : 11 millions d’euros à rembourser pour la veuve de Johnny sauf si…

A la mort de Johnny Hallyday, Laeticia Hallyday a hérité des dettes que le rockeur devait au fisc. Une somme énorme qu’elle a tenté de contester à plusieurs reprises, avançant plusieurs arguments. Mais la dernière décision du tribunal administratif de Paris est tombée et ce n’est pas une bonne nouvelle pour la mère de Jade et Joy.

Quand on aime, on ne compte pas. Si ce proverbe en satisfait plus d’un, nul doute que Laeticia Hallyday pourrait trouver de quoi le contester aujourd’hui. A la mort de Johnny Hallyday en décembre 2017, l’homme qu’elle avait épousé et avec qui elle a élevé Jade et Joy, Laeticia Hallyday a non seulement dû gérer le deuil mais aussi la situation financière dans laquelle elle s’est retrouvée bien malgré elle. Car en ayant épousé la légende du rock français, elle a hérité des dettes fiscales qu’il avait à son actif.

Et ces dettes représentent plusieurs millions d’euros : 33 au total. S’il ne s’agit “que” d’un tiers pour Laeticia Hallyday, le montant de la dette qu’elle s’est “engagée à rembourser” sur BFM TV en 2023 s’élève tout de même à 11 millions d’euros. Une coquette somme que la désormais compagne de Frédéric Suant a tenté de faire réduire en vain. Car dans une dernière décision du tribunal administratif de Paris dévoilée par le média L’informé, on apprend que Laeticia Hallyday peut bénéficier d’une remise mais sous certaines conditions.

Plusieurs recours de Laeticia Hallyday infructueux

Le tribunal a fait un pas vers la veuve de Johnny Hallyday, acceptant de l’exempter des 3,2 millions d’euros de pénalités venus gonfler la dette pour “mauvaise foi” en échange du règlement immédiat du reste de la dette, soit 7,7 millions d’euros, et de l’arrêt des contestations des redressements judiciaires.

Laeticia Hallyday a plusieurs fois tenté de contester les décisions. Elle avait proposé de rembourser 1,9 million d’euros d’un seul coup dans un premier temps pour faire annuler le reste de la dette, proposition que l’administration a refusée. Si les dettes auraient pu être annulées par le fisc, les critères n’étaient pas réunis pour y parvenir : “Le tribunal, comme l’administration, estime que l’ancien mannequin n’est pas dans la misère.” Détentrice des sociétés Navajo et Artistes & promotions, ces dernières avaient à l’époque affirmé “avoir des projets d’activité permettant de financer leurs charges courantes.

La justice ne veut pas faire d’efforts, le comportement de Johnny Hallyday en cause

Si Laeticia Hallyday n’a pas obtenu les ristournes qu’elle espérait concernant ses dettes, c’est parce que le tribunal estime que Johnny Hallyday avait “ mis en place un montage d’évasion fiscale destiné uniquement à échapper à l’impôt, ce qui, dans le jargon, s’appelle un abus de droit.” Un fait contesté par Laeticia auquel le tribunal a répondu : “Le ministre peut, lorsqu’il se prononce sur une demande de remise gracieuse de pénalités, notamment tenir compte du comportement du contribuable, ainsi que des faits à l’origine des rappels d’impositions. Le ministre n’a pas commis d’erreur en rejetant la demande au motif du caractère abusif du montage.

Contactés par L’Informé, “les avocats de Laeticia Hallyday, Pierre Pradié et Olivier Dillenschneider, n’ont pas répondu.” On ignore donc pour l’heure si Laeticia Hallyday fera appel de la décision ou non.