Dans les années mille neuf cent quatre-vingt-dix et deux mille, Adeline Blondieau a fait les belles heures de la télévision française. Ex-femme de Johnny Hallyday, elle a brillé dans Les Filles d’à côté puis dans Sous le soleil, diffusée entre mille neuf cent quatre-vingt-quatorze et deux mille huit sur TF1. Après un passage remarqué en deux mille dix dans La Ferme Célébrités en Afrique, et un retour discret dans Sous le soleil de Saint-Tropez en deux mille treize, l’actrice s’est faite plus rare, se tournant vers la politique, la sophrologie et l’écriture.

Adeline Blondieau se lâche totalement sur France 2 : « Mais ta gueule en fait ! » - YouTube

Mais ce mercredi vingt-sept août deux mille vingt-cinq, à cinquante-quatre ans, elle a pris la parole sur France Deux dans une émission intitulée : Célébrités, à cinquante ans, elles se sentent enfin libres. Aux côtés de son amie et ancienne partenaire de jeu Bénédicte Delmas, Adeline Blondieau est revenue sur les critiques violentes reçues après la publication d’un selfie sans maquillage sur Instagram. Une photo vue par plus d’un million de personnes, qui a déclenché une avalanche de commentaires haineux.

Cash et sans détour, Adeline Blondieau a expliqué qu’elle était longtemps restée prisonnière d’une image de femme parfaite. Critiquée aujourd’hui pour ses cheveux blancs qu’elle porte depuis l’âge de vingt ans, elle assume pleinement son naturel.

Plus tard, interrogée sur la ménopause, elle a révélé avoir été sidérée par la préménopause dès quarante-six ans. Son témoignage a frappé fort : lorsqu’un gynécologue lui a annoncé qu’il allait lui enlever l’utérus car elle n’en avait plus besoin, l’actrice a répliqué sans filtre : « Mais ta gueule en fait ! ». Une phrase choc qui a marqué le plateau.

Adeline Blondieau explodes on France 2: But shut up! - YouTube

Enfin, sur la chirurgie esthétique, l’ex-héroïne de Sous le soleil a confié refuser toute opération, tout simplement par peur.

Un passage télé où Adeline Blondieau a prouvé qu’elle n’avait rien perdu de sa franchise, ni de son indépendance.

Le 27 août 2025 restera sans doute comme une date marquante dans la carrière d’Adeline Blondieau. Ce jour-là, invitée sur le plateau de Ça commence aujourd’hui animé par Faustine Bollaert, l’ancienne star de la télévision française a livré un témoignage d’une sincérité rare, empreint de courage et de franchise. Face aux caméras de France 2, à 54 ans, celle qui fut tour à tour comédienne, chanteuse, écrivaine, sophrologue et même engagée en politique, est revenue sur son parcours jalonné de succès, de critiques et de blessures. Une occasion unique pour le grand public de redécouvrir une personnalité trop souvent réduite à ses rôles télévisés ou à sa vie sentimentale.

Dans les années 1990 et 2000, Adeline Blondieau était partout. D’abord dans Les Filles d’à côté, série culte de TF1, puis surtout dans Sous le soleil, diffusée de 1996 à 2008. Pendant plus d’une décennie, elle incarna le visage lumineux d’une génération de téléspectateurs. À Saint-Tropez, son personnage de Caroline Drancourt devint indissociable de la comédienne. Mais derrière les paillettes et la popularité, Adeline a toujours dû affronter une pression immense. Ex-femme de Johnny Hallyday, elle a longtemps traîné une image de “femme parfaite”, celle qui devait toujours sourire, briller et répondre à des attentes impossibles. Cette prison de l’apparence, elle en a souffert pendant des années.

C’est précisément ce qu’elle a confié à Faustine Bollaert. Avec émotion mais sans détour, elle a expliqué combien elle s’était sentie longtemps enfermée dans un rôle social qui ne lui correspondait pas. La goutte d’eau ? Un simple selfie publié sans maquillage sur Instagram. La photo, partagée dans un moment de naturel, a été vue par plus d’un million de personnes. Mais au lieu de recevoir des encouragements, Adeline a dû faire face à une avalanche de critiques.

Bị sỉ nhục, Adeline Blondieau và Bénédicte Delmas phản ứng trực tiếp với Faustine Bollaert - YouTube

Des commentaires haineux, parfois d’une violence extrême, se sont abattus sur elle. Trop de rides, pas assez apprêtée, cheveux blancs trop visibles… Ces attaques ont révélé la cruauté d’une société encore obsédée par l’apparence féminine. Pourtant, loin de se laisser abattre, Adeline Blondieau a choisi d’assumer. Oui, elle porte des cheveux blancs depuis l’âge de 20 ans. Oui, elle ne cache plus les signes du temps qui passe. Et non, elle n’a plus envie de se travestir pour plaire aux standards artificiels dictés par les réseaux sociaux.

Cette acceptation de soi, elle la revendique comme une conquête de liberté. Car à 54 ans, Adeline dit se sentir enfin libérée du regard des autres. Aux côtés de son amie et ancienne partenaire de jeu Bénédicte Delmas, également invitée, elle a montré qu’il était possible de vieillir autrement, avec naturel et dignité, loin des diktats. Cette parole, elle l’a portée avec une franchise désarmante, notamment lorsqu’elle a abordé un sujet encore trop tabou : la ménopause.

Interrogée par Faustine Bollaert, elle a raconté son expérience de la préménopause, survenue bien plus tôt qu’elle ne l’imaginait. Elle a décrit ce moment comme un bouleversement physique et psychologique, une étape de vie à laquelle aucune femme n’est réellement préparée. Mais ce qui a choqué le plateau, c’est son anecdote avec un gynécologue. Celui-ci, estimant qu’elle n’avait “plus besoin” de son utérus, lui avait proposé une ablation. La réponse d’Adeline, cinglante et sans filtre, a claqué comme une gifle : « Mais ta gueule, en fait. » Une phrase brute, violente peut-être, mais qui résume parfaitement sa volonté de ne plus se laisser dicter sa vie par quiconque.

Dans cette même émission, l’ex-héroïne de Sous le soleil s’est également exprimée sur un autre sujet délicat : la chirurgie esthétique. Alors que de nombreuses personnalités de son âge n’hésitent pas à recourir aux opérations pour lisser le temps, elle a confessé ne jamais avoir franchi le pas. Non pas par militantisme, mais par peur. Peur de se réveiller différente, peur de perdre ce visage qui raconte son histoire. « Je préfère assumer mes rides, même si elles me dérangent parfois », a-t-elle confié, déclenchant les applaudissements du public.

Ce passage télé a permis de montrer une Adeline Blondieau plus authentique que jamais. Loin des clichés de la star de série glamour, loin de l’image de “l’ex de Johnny”, elle est apparue comme une femme qui assume ses contradictions, ses fragilités et ses choix. Depuis sa participation à La Ferme Célébrités en Afrique en 2010, puis son retour discret dans Sous le soleil de Saint-Tropez en 2013, elle s’était faite rare. Elle s’était tournée vers d’autres horizons : la sophrologie, l’écriture, et même la politique. Mais ce 27 août 2025, elle a prouvé qu’elle n’avait rien perdu de sa voix singulière, de son franc-parler et de son indépendance.

Son témoignage résonne comme un appel. Un appel à toutes les femmes de 50 ans et plus, trop souvent invisibilisées ou jugées lorsqu’elles ne correspondent plus aux standards de jeunesse éternelle imposés par les médias. En osant dire ses vérités, en assumant ses cheveux blancs, en refusant l’injonction de la chirurgie et en dénonçant les propos déplacés des médecins, Adeline Blondieau incarne une forme nouvelle de féminité : celle qui s’affirme sans artifice, avec dignité et sans concession.

Ce soir-là, sur France 2, un choc a eu lieu. Pas un scandale, mais une onde de vérité. Une actrice autrefois prisonnière de son image est devenue une femme libre, capable d’inspirer des milliers de téléspectateurs. Adeline Blondieau a prouvé que la beauté ne résidait pas dans la perfection, mais dans la sincérité et le courage d’être soi.