“Sa pseudo-compagne qu’on aime tant” : Pascal Obispo allume une nouvelle fois Laeticia Hallyday
Pascal Obispo règle ses comptes avec Laeticia Hallyday : confidences explosives sur Johnny dans “Décibels”
Ce n’est un secret pour personne : entre Pascal Obispo et Laeticia Hallyday, l’ambiance est plus que glaciale. Le célèbre chanteur de 60 ans, connu pour son franc-parler et ses talents de compositeur, n’a jamais caché ses réserves à l’égard de la veuve de Johnny Hallyday. Mais récemment, lors de son passage dans l’émission Décibels diffusée sur ICI, l’artiste a décidé de sortir du silence et de mettre les points sur les i. Une prise de parole sans filtre, marquée par une profonde nostalgie de son amitié avec le Taulier… et une rancœur persistante envers son entourage.
Une collaboration marquée par la tension
C’est en évoquant l’album Ce que je sais, sorti en 1998, que Pascal Obispo est revenu sur les débuts tumultueux de sa collaboration avec Johnny Hallyday. Un projet marquant, notamment grâce au titre devenu mythique Allumer le feu. Pourtant, l’enregistrement de l’opus ne s’est pas fait sans accroc. Dès le premier jour en studio, la rencontre entre les deux artistes a été électrique. Johnny voulait “tester” son collaborateur, le “sentir”, selon les mots d’Obispo. Le chanteur, loin d’être impressionné, n’a pas hésité à mettre les choses au clair.
« Il chantait, mais à moitié. Ça m’a rendu fou. J’ai demandé à tout le monde de sortir et je lui ai dit : “Maintenant, ton album, tu vas le faire tout seul. Si tu ne me donnes pas Johnny Hallyday, je m’en vais” », se souvient-il. Une confrontation qui aurait pu faire voler en éclats leur collaboration, mais qui a en réalité soudé les deux hommes. Johnny, dans un moment de fragilité rare, lui aurait alors confié : « Oui, mais je n’ai pas confiance en moi. » Une révélation touchante qui a scellé leur amitié pour les années à venir.
Une amitié sincère et sans artifices
De cette collaboration tendue mais sincère est née une relation forte, basée sur la confiance et l’authenticité. Pascal Obispo évoque avec émotion ces instants de complicité, loin des projecteurs et des obligations médiatiques. « Je préférais les moments où on était tous les deux. Il savait qu’avec moi, il n’y avait pas de mensonge. Il avait besoin de ça. Il détestait être seul, mais il ne supportait pas non plus d’être toujours en représentation. »
Obispo souligne à plusieurs reprises à quel point Johnny avait soif de vérité et d’intimité, des choses qu’il trouvait dans leur amitié. Il évoque aussi un épisode marquant lors de l’enregistrement de l’album : Johnny aurait demandé à être seul avec lui, écartant Laeticia Hallyday et son producteur de l’époque, Jean-Claude Camus. Un moment fort, durant lequel le rockeur aurait prononcé une phrase restée gravée dans l’esprit du chanteur : « Sache que dans la vie, on est toujours seul. »
Un tacle direct à Laeticia Hallyday
Mais derrière ces souvenirs émouvants, Pascal Obispo laisse poindre une critique virulente envers Laeticia Hallyday et le “clan” gravitant autour de Johnny. S’il déclare son affection pour Laura Smet et David Hallyday, ses propos à l’égard de la veuve du chanteur sont nettement plus acerbes. Déjà, lors de la sortie du titre hommage Appelle-moi Johnny, où Laura Smet apparaît dans le clip, il avait subtilement écarté Laeticia de l’équation. Aujourd’hui, il assume pleinement son désamour.
« Les meilleurs moments, c’était quand on était seuls avec lui. Parce que sinon, la smala autour, c’était pas possible », tranche-t-il. Un tacle clair adressé à l’entourage de Johnny, et plus particulièrement à Laeticia, qu’il qualifie de “pseudo-compagne”. Des mots durs, qui confirment une fracture profonde entre Obispo et le cercle intime de Johnny Hallyday, qu’il accuse d’avoir étouffé la vraie personnalité du chanteur.
La douleur de l’absence et le sentiment d’avoir été écarté
Derrière ces piques et cette amertume, c’est aussi une douleur qui s’exprime : celle de la perte d’un ami et du sentiment d’avoir été mis à l’écart. Obispo ne cache pas sa tristesse d’avoir été éloigné de Johnny, notamment dans les dernières années de sa vie. Il évoque une époque où la relation humaine, simple et vraie, avait encore sa place. « Je suis triste de ne plus l’avoir. Ce qui me manque, ce sont ces moments-là, les vrais. »
Son témoignage dans Décibels révèle ainsi les tensions qui régnaient parfois dans l’entourage du rockeur, mais aussi la nature profondément humaine de leur lien. À travers ses confidences, Pascal Obispo dresse un portrait plus intime de Johnny Hallyday : un homme en quête de sincérité, fragile malgré son aura de légende, et profondément attaché à ceux qui ne jouaient pas de rôle auprès de lui.
Un cri du cœur plus qu’un règlement de comptes ?
Derrière les critiques à peine voilées, le discours de Pascal Obispo ressemble surtout à un cri du cœur. Un hommage sincère à un ami disparu, et un besoin de rétablir sa vérité sur les années passées auprès de lui. Même si ses propos divisent, ils témoignent d’une relation unique, faite de respect mutuel, d’exigence artistique… et d’une loyauté sans faille.
Dans ce nouvel épisode de la saga Hallyday, une chose est certaine : la voix de Pascal Obispo ne tremble pas quand il s’agit de défendre l’homme derrière la légende.
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