Roland Perez : une confession intime sur son épouse Litzie et la force de l’amour face aux épreuves

 

(Bonzhoor) – Dans “Un dimanche à la campagne”, Roland Perez a ouvert son cœur avec émotion en évoquant son épouse Litzie et la force qu’il a puisée dans l’amour et le partage pour accompagner ses enfants. Un témoignage sincère et lumineux, qui dépasse l’intime pour toucher à l’universel.

 

L’émission dominicale “Un dimanche à la campagne”, animée par Frédéric Lopez sur France 2, est devenue au fil des années un espace rare dans l’audiovisuel français : un lieu de confidences, de douceur et de sincérité. Le 21 septembre 2025, pour l’ouverture d’une nouvelle saison, trois invités se sont retrouvés dans cette bulle intimiste : Chico des Gipsy Kings, Claudia Tagbo et Roland Perez. Si chacun a livré une part de son histoire, c’est la confession de l’avocat et chroniqueur qui a particulièrement marqué les téléspectateurs. Avec une émotion palpable, il a accepté d’évoquer son épouse Litzie, disparue il y a quelques années, et le chemin de résilience qu’il a choisi pour lui-même et ses enfants.

 

ree

 

Le choix du cœur et le début d’une histoire singulière

Roland Perez a d’abord replongé dans le souvenir lumineux de sa rencontre avec celle qui allait devenir sa compagne de vie. Rien ne prédestinait au départ cette rencontre à se transformer en une histoire d’amour, mais comme souvent, le destin s’invite dans les trajectoires humaines.

 

 

“Au départ, nous étions amis”, a-t-il expliqué, le regard empreint d’une nostalgie douce. Leur relation a évolué avec le temps, prenant une dimension nouvelle après une séparation difficile vécue par Litzie. Roland s’est alors imposé comme une présence réconfortante, une épaule solide, et bientôt comme un compagnon incontournable.

 

Le rôle de la famille, et en particulier celui de sa mère, fut déterminant. “Ma mère m’avait dit : cette fille est pour toi, c’est la femme de notre vie.” Ces mots, restés gravés dans sa mémoire, ont résonné comme une bénédiction. Dans un univers souvent marqué par la pression et les apparences, cette intuition maternelle a donné une légitimité affective à une histoire qui allait durer.

 

Un mariage à leur image

Lorsque Roland et Litzie décidèrent de s’unir, ils souhaitèrent que leur mariage soit une fête qui leur ressemble : joyeuse, inattendue et porteuse d’une touche d’originalité. Ils imaginèrent une cérémonie hors des conventions, à l’image de leur complicité.

 

 

Roland raconte avec tendresse une anecdote marquante : “Nous avions invité une imitatrice de Sylvie Vartan, en clin d’œil à une plaisanterie entre amis.” Ce détail, qui pourrait sembler anodin, résume bien leur état d’esprit : ne pas se prendre trop au sérieux, cultiver l’humour et la légèreté, et partager leur bonheur avec générosité.

 

Les proches et amis présents ce jour-là se souviennent d’une ambiance chaleureuse et conviviale. Tout le monde dansait, riait, profitait du moment, comme si déjà l’essence même de leur couple se manifestait : une célébration de la vie, sous toutes ses formes.

 

 

ree

 

L’annonce d’une épreuve

Mais la vie réserve parfois des épreuves inattendues. Quelques années plus tard, un simple rendez-vous dermatologique allait changer le cours de leur histoire. Litzie, avocate de profession, se voit diagnostiquer un mélanome. Un mot qui, derrière son apparente neutralité médicale, introduit une période faite d’incertitudes, de traitements et de questionnements.

 

 

Pourtant, fidèle à son tempérament, Litzie décida de mener ce combat à sa manière : avec pudeur, courage et surtout une volonté farouche de protéger ses enfants. “On ne s’est pas dit au revoir, parce qu’on ne parlait jamais de la mort”, confie Roland Perez. Cette phrase, chargée d’émotion, illustre le choix d’un couple de ne pas sombrer dans la peur ou l’anticipation de la perte, mais de continuer à vivre chaque instant pleinement.

 

Litzie fit aussi un choix particulièrement difficile : celui de tenir ses enfants à distance de l’hôpital. Elle voulait que leur mémoire d’elle reste associée à son sourire, à sa joie de vivre, et non à l’image de la maladie. Cette décision, aussi douloureuse que généreuse, témoigne d’une volonté d’amour inconditionnel.

 

Transformer la douleur en force

Après le départ de son épouse, Roland Perez s’est retrouvé face à une épreuve immense : comment avancer, comment offrir à ses enfants un cadre de vie qui ne soit pas uniquement marqué par l’absence et le chagrin ?

 

 

Sa réponse a été claire : maintenir autour de lui une atmosphère de joie et de partage. “Je voulais que mes enfants continuent de voir la vie. Que ce soit très joyeux chez moi.” Ces mots résonnent comme une philosophie de vie.

 

Pour y parvenir, Roland s’est tourné vers une passion toute simple mais profondément fédératrice : la cuisine. Préparer des repas, inviter des amis, recréer une atmosphère chaleureuse, tout cela devint une manière de tisser un cocon protecteur pour sa famille. La maison ne devait pas devenir un lieu de silence ou de repli, mais rester un espace de convivialité.

 

ree

 

Un témoignage qui touche par sa sincérité

Lors de l’émission, l’avocat ne s’est pas contenté de raconter une succession de faits. Il a ouvert son cœur, partageant des souvenirs intimes et révélant les émotions brutes qui l’habitent encore. Sa voix parfois tremblante, son regard humide, tout témoignait de l’intensité de ce moment de partage.

 

Les autres invités, Chico et Claudia Tagbo, tout comme Frédéric Lopez, furent visiblement touchés par cette confession. Loin d’être une simple anecdote télévisuelle, ce récit est apparu comme un rappel universel : chacun, à sa manière, est confronté aux épreuves de la vie, et c’est souvent dans l’amour et la solidarité que l’on puise les forces pour continuer.

 

Le rôle de la mémoire et de la transmission

Au fil de son récit, Roland Perez a aussi mis en lumière une dimension essentielle : la mémoire. Pour lui, il ne s’agit pas de s’enfermer dans la nostalgie, mais de transmettre à ses enfants l’héritage immatériel laissé par leur mère. Sa joie de vivre, son sens de l’humour, son élégance naturelle : autant de traits qu’il continue de faire vivre dans le quotidien.

 

Ainsi, chaque repas partagé, chaque éclat de rire devient une manière de prolonger cette présence. Roland ne cherche pas à gommer l’absence, mais à transformer le manque en énergie positive, en un moteur qui guide ses choix de père et d’homme.

 

 

Une leçon de vie

Au-delà du récit personnel, ce témoignage peut être perçu comme une véritable leçon de vie. Dans une société où la douleur est souvent tue ou minimisée, Roland Perez a montré qu’il était possible d’en parler avec authenticité, sans pathos mais avec une sensibilité profonde.

 

Il rappelle que l’amour ne s’arrête pas aux frontières de l’absence, et que les souvenirs peuvent se transformer en lumière pour ceux qui restent. Sa démarche de résilience, nourrie par le désir de protéger ses enfants et de leur offrir une vie épanouie, constitue un exemple inspirant.

 

Ce passage de “Un dimanche à la campagne” restera sans doute l’un des moments marquants de cette nouvelle saison. Dans une époque souvent saturée par l’instantané et le superficiel, voir un homme public se livrer avec autant de sincérité et de pudeur est un acte rare et précieux.

 

 

Roland Perez a rappelé, à travers ses mots et ses gestes, que la force de l’amour et du partage permet non seulement de traverser les épreuves, mais aussi de les transcender. Sa confession n’était pas seulement un hommage à Litzie, mais aussi une déclaration universelle : l’amour continue de vivre à travers les rires, les repas, et la lumière que l’on choisit d’entretenir au quotidien.