VIDEO: Jeremstar, entre militantisme et épreuves judiciaires : son combat contre la corrida et ses répercussions

 

(Bonzhoor) – Jeremstar, influenceur devenu militant, continue d’assumer son combat pour la défense des animaux malgré sa garde à vue et une convocation au tribunal en avril. Son irruption dans les arènes de Nîmes a provoqué autant d’adhésion que de critiques, mais a surtout remis au cœur du débat la question de la tauromachie et de la légitimité des actions militantes.

 

Le 19 novembre dernier, une image a marqué les réseaux sociaux et les journaux en France : Jeremstar, influenceur et vidéaste bien connu, a pénétré dans les arènes de Nîmes en pleine corrida pour s’opposer à la tauromachie. Ce geste militant, aussi spectaculaire que risqué, a immédiatement suscité un vaste débat. Pour certains, il s’agissait d’un acte courageux, une voix qui s’élève pour les animaux. Pour d’autres, l’action était jugée excessive et contraire aux règles de sécurité. Mais au-delà de la polémique, ce qui retient l’attention aujourd’hui, ce sont les suites judiciaires auxquelles Jeremstar doit désormais faire face.

 

 

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Une action militante qui fait grand bruit

Depuis plusieurs années, Jeremstar ne se limite plus à ses vidéos décalées ou humoristiques. Avec sa grande amie Emma Paris et à travers des collaborations régulières avec l’association PETA, il a pris un virage engagé. La défense animale est devenue pour lui un axe central, presque une mission de vie. Le 19 novembre, cette mission a pris la forme d’une action radicale : interrompre une corrida en se jetant au milieu de l’arène.

 

 

Le geste a été filmé et largement relayé par les réseaux sociaux. La scène, partagée par PETA, a rapidement fait le tour d’Internet, recueillant des milliers de commentaires et de partages. Pour de nombreux défenseurs de la cause animale, l’image symbolisait un acte pacifique, une manière de dire non à ce qu’ils considèrent comme une souffrance inutile infligée aux taureaux.

 

L’arrestation et la garde à vue

Si l’action a été applaudie par ses soutiens, elle a aussi entraîné une réaction immédiate des forces de l’ordre. Jeremstar a été interpellé sur place, menotté puis placé en garde à vue. Ce séjour au commissariat s’est prolongé bien plus longtemps qu’il ne l’imaginait : 48 heures entières.

 

 

Un délai qu’il juge encore aujourd’hui disproportionné :”48 heures de garde à vue, franchement, c’est énorme quand on voit qu’il y a des violeurs multirécidivistes, des gens qui commettent des féminicides, des mecs qui frappent leur femme et qui ne font même pas une heure de garde à vue. Qu’est-ce que j’ai fait au final, à part défendre la souffrance animale et passer un message ? C’était une action non violente : je n’ai frappé personne, je n’ai blessé personne.”

 

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Cette expérience, Jeremstar la décrit comme éprouvante mais surmontable. Et pour lui, le plus important reste de rappeler que ces deux jours difficiles n’étaient rien comparés à la souffrance des taureaux dans l’arène.

 

La convocation au tribunal

Quelques jours après sa libération, Jeremstar a partagé avec ses abonnés la suite de l’affaire. Il a reçu une convocation au tribunal pour le mois d’avril prochain. Il sera jugé aux côtés de deux autres militants et de deux membres de PETA.

 

“J’avoue que je ne sais pas trop ce qui va en advenir. J’imagine que ce sera un procès médiatisé. Ce qui me surprend, c’est la rapidité : je me bats depuis plus de six ans pour faire condamner mon cyber-agresseur qui m’a harcelé lors de ma polémique en 2018. Je n’ai toujours pas de date d’audience.”

 

 

Ce contraste entre la célérité de la justice dans cette affaire et la lenteur dans d’autres procédures le laisse perplexe. Pour autant, il se prépare à cette échéance avec la conviction que son action était juste et qu’il devra l’assumer devant la justice.

 

Le poids d’un militantisme assumé

Face à cette “épée de Damoclès judiciaire”, Jeremstar ne se décourage pas. Bien au contraire, il affirme vouloir continuer son engagement, main dans la main avec PETA ou d’autres associations :”Je vais continuer mes actions militantes auprès de PETA, même si je ne sais pas encore lesquelles. Je veux continuer à dénoncer ce qui me semble être une injustice et à donner la parole aux animaux qui ne peuvent pas s’exprimer.”

 

Cette détermination illustre un changement profond dans la trajectoire de Jeremstar. D’influenceur spécialisé dans le divertissement et la téléréalité, il est devenu au fil des années une voix militante écoutée, parfois controversée, mais toujours suivie.

 

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Un engagement qui divise mais qui interpelle

La tauromachie reste un sujet sensible en France. Tradition pour certains, cruauté pour d’autres, elle suscite des débats passionnés. L’action de Jeremstar, par sa visibilité médiatique, relance une fois de plus la discussion. Si des critiques dénoncent une intrusion dangereuse et irrespectueuse des règles, de nombreux messages de soutien rappellent que les grandes évolutions sociales passent souvent par des actions symboliques et spectaculaires.

 

Jeremstar, en se lançant dans l’arène, a pris le risque de l’arrestation, de la critique et d’un procès. Mais pour lui, ce risque vaut la peine d’être pris s’il permet d’attirer l’attention sur la cause qu’il défend.

 

Une voix militante qui s’affirme

Aujourd’hui, Jeremstar se présente non plus seulement comme un créateur de contenus mais comme un citoyen engagé. Sa voix porte, ses actions sont relayées, et son nom se retrouve au cœur de débats importants. Loin de vouloir se détourner de cette voie, il semble prêt à assumer les conséquences, convaincu que l’avenir appartient à ceux qui osent défendre leurs convictions.