Florent Pagny : confidences tendres sur ses enfants Aël et Inca, entre liberté, complicité et regards croisés sur le temps qui passe

(Bonzhoor) – Florent Pagny, entre confidences paternelles et projets artistiques, se livre avec tendresse sur ses enfants Aël et Inca. Un témoignage touchant où l’artiste célèbre la complicité familiale, la liberté de choix et la joie de voir grandir ses enfants, tout en poursuivant son chemin sur scène.

Florent Pagny est de ces artistes qui, au-delà de leur carrière impressionnante, savent rester profondément humains dans leur manière de partager des morceaux de vie. Le chanteur de 63 ans, en pleine actualité musicale et artistique, s’est confié avec émotion sur ses deux enfants, Aël et Inca, dans “La Boîte à questions” de Canal+, le 17 septembre dernier. Un moment empreint de sincérité, où l’artiste a rappelé que, malgré la notoriété et les épreuves, sa famille reste son plus grand ancrage.

Un artiste au sommet, un père attentif

L’année 2024 et les suivantes s’annoncent riches pour Florent Pagny. Toujours combatif face à la maladie, il a dévoilé le 12 septembre dernier son nouvel album intitulé Grandeur nature, un projet qu’il défendra en 2026 au fil d’une soixantaine de dates à travers la France. Dans le même temps, il rejoindra à nouveau le jury de The Voice sur TF1, fort de sa sixième victoire remportée en mai dernier grâce au groupe Il Cello.

Mais si le public connaît l’artiste sur scène, dans la lumière, ce que Florent Pagny a offert dans “La Boîte à questions” est d’une autre nature : une plongée intime dans son quotidien, celui d’un homme partagé entre la Patagonie et la Bourgogne, et celui d’un père profondément fier de ses enfants.

La Bourgogne, un retour aux sources inattendu

Au fil des échanges, Florent Pagny a évoqué son choix de poser ses valises en Bourgogne, où il a récemment acquis une ancienne ferme fortifiée. “J’étais passé un peu à côté de cette magnifique région et finalement, au lieu d’aller me balader au Portugal, je pouvais peut-être revenir aux sources en Bourgogne. C’est un vrai plaisir et même une envie encore plus forte d’aller là-bas que d’aller sur d’autres terres”, confie-t-il avec un sourire empreint de satisfaction.

Ce choix n’est pas anodin. Il traduit à la fois un attachement au terroir français et une volonté de construire un équilibre de vie, loin des projecteurs, dans un cadre propice au ressourcement. Et c’est dans ce double ancrage, entre Bourgogne et Patagonie, que grandissent et évoluent ses enfants, nés de son union avec Azucena. “C’est le partage que j’ai avec ma moitié où nos enfants sont des Bourguignons-Patagons”, raconte-t-il, fier de ce métissage culturel qui forge leur identité.

Des prévisions paternelles devenues réalité

Ce moment télévisé a également été l’occasion d’un retour amusant dans le passé. En 2006, Florent Pagny, interrogé sur ce qu’il penserait si ses enfants souhaitaient devenir contrôleurs fiscaux – clin d’œil à ses démêlés avec l’administration –, avait répondu avec humour : “Je ne leur dirais rien mais je pense que je ne leur parlerais plus et que… Non, je plaisante. Je m’en fous, j’ai décidé que mes enfants feront ce qu’ils voudront.”

Dix-neuf ans plus tard, l’artiste constate avec amusement que ses enfants ont effectivement choisi leur propre voie, loin des prévisions farfelues. “Eh bah ils ont fait ce qu’ils voulaient et il n’y en a pas un qui a décidé d’être contrôleur fiscal”, s’exclame-t-il en riant, fier d’avoir respecté sa promesse d’alors.

Aël et Inca : deux trajectoires, une complicité inchangée

Aël, née en 1999, a choisi de suivre une voie artistique dans la photographie, loin de la scène musicale mais non sans créativité. De son côté, Inca, né en 1996, s’est orienté vers une carrière dans le milieu aéronautique et la mécanique, démontrant la diversité des passions au sein de la famille Pagny.

Si leurs chemins diffèrent, leur complicité avec leur père reste intacte. Florent Pagny ne manque pas de souligner la chance qu’il a : “Par contre, là, vous voyez, il y a presque 20 ans, 19 ans, de temps qui est passé entre ces images et maintenant. Et je continue à rigoler de la vie et mes enfants sont trop bien, on s’entend trop bien.”

Cette déclaration, teintée d’amour et de reconnaissance, illustre un lien familial solide, où la liberté laissée aux enfants a nourri une relation basée sur la confiance et le respect mutuel.

La transmission au cœur de sa philosophie de vie

Florent Pagny n’a jamais cherché à imposer une trajectoire à ses enfants. Sa philosophie repose sur la liberté de choisir et la conviction que chacun doit tracer son propre chemin. En évoquant leur parcours, il réaffirme une valeur essentielle : l’amour paternel ne réside pas dans la projection mais dans l’accompagnement bienveillant.

À travers son discours, on perçoit aussi l’importance de la transmission culturelle. Le métissage entre la Patagonie et la Bourgogne, entre deux univers parfois éloignés, devient une richesse que ses enfants portent fièrement. Pour Pagny, ce brassage est une façon de leur offrir une ouverture sur le monde et de leur donner la possibilité de s’épanouir où ils le souhaitent.

Un artiste qui célèbre la vie malgré les épreuves

Ce témoignage prend une résonance particulière à l’heure où Florent Pagny poursuit son combat contre le cancer du poumon. En rémission, il continue de savourer chaque instant et d’affirmer son désir de profiter pleinement de la vie. Le rire, l’amour et la famille apparaissent alors comme les véritables piliers de son équilibre.

Ces confidences ne sont pas seulement celles d’une célébrité mais celles d’un homme qui, malgré les épreuves, trouve dans la complicité avec ses enfants et dans son enracinement familial une force inébranlable.

Un regard tourné vers l’avenir

À l’approche de sa grande tournée en 2026, Florent Pagny prouve une fois encore que son énergie et sa passion sont intactes. Entre ses projets artistiques et sa vie de famille, il compose une partition harmonieuse, où la scène et le foyer se répondent.

Ses enfants, devenus adultes, incarnent cette continuité. Leur parcours indépendant, nourri par l’amour et la liberté, symbolise l’accomplissement d’une promesse tenue : celle de leur offrir la possibilité de devenir eux-mêmes.