Christophe Barbier quitte BFMTV : service (archi) minimum pour ses adieux en directChristophe Barbier quitte BFMTV : service (archi) minimum pour se ...

Journaliste accro aux salles obscures, surtout quand elles sentent le pop-corn tiède. Mon plaisir couplable ? Dénicher les pépites qui rafleront la palme et défendre le cinéma français bec et ongles (non, il n’est pas chiant, il est brillant).

Le destin a envie de changer de cheval" : Christophe Barbier fait ses adieux  à BFMTV après 9 saisons, Maxime Switek lui rend un vibrant hommage -  PuremédiasChristophe Barbier a quitté BFMTV ce 24 juillet 2025 après neuf ans à l’antenne. Un départ sobre, sans chichi.

Christophe Barbier accusé de grossophobie : l'éditorialiste de BFMTV fait  polémique et présente ses "plus plates excuses"

Le 24 juillet 2025, Christophe Barbier quitte BFMTV après neuf ans de chroniques passionnées.
Son départ s’est fait dans la sobriété, avec un adieu minimaliste et sans effusion.
À la rentrée, il rejoindra LCI pour un édito politique, marquant un nouveau chapitre médiatique.

Le rideau est tombé. Sans salve, sans standing ovation. Ce mercredi 24 juillet 2025, Christophe Barbier a quitté BFMTV après neuf années de chroniques enflammées, de tirades au pas cadencé et de pronostics plus ou moins hasardeux. À l’écran, l’homme à l’écharpe rouge a opté pour un adieu minimaliste, le minimum syndical.

Point de discours larmoyant mais une une poignée de mots polis, livrés avec une sobriété quasi gênée : “Merci beaucoup Lisa, c’est un bonheur de terminer avec vous. Et puis, le rideau dans la vie, il se baisse, il se lève, il s’ouvre.” Ambiance pot de départ à la bonne franquette, sans champagne, sans cotillons, sans larmes.

Pourtant, ses collègues, eux, ont tenu à sauver l’honneur. Lisa Hadef, en première ligne, lui a adressé un hommage presque lyrique : “Merci Christophe d’avoir distillé votre bonne humeur, votre amour des lettres, de la culture et des mots justes, souvent empruntés au théâtre.

Christophe Barbier : un adieu… sans panache ?

Jérémy Brossard, qui assure l’intérim de Maxime Switek, a lui aussi esquissé une révérence, plus sobre : “Merci Christophe. Je m’associe évidemment à Lisa pour avoir travaillé à la matinale, pour votre présence, votre bienveillance et votre patience aussi souvent.” Mais face à tant d’éloges, Christophe Barbier est resté stoïque.

Pas d’adieux flamboyants. Juste une reconnaissance rapide aux petites mains invisibles de l’info : “Merci à toutes les équipes, toutes celles qu’on ne voit pas sur les plateaux… Il y a des gens extrêmement précieux.” Une sortie sans bruit, sans chahut, presque furtive. On a connu l’éditorialiste plus loquace quand il s’agissait de théâtre ou de remaniement ministériel. Ce soir-là, pas de citation d’Hugo, pas de tirade de Racine. Christophe Barbier quitte la scène sans vers, ni verve.

Christophe Barbier : le rideau se lève (ailleurs)

Mais que les amateurs de commentaires fleuris se rassurent : Christophe Barbier n’a pas raccroché l’écharpe pour de bon. À la rentrée, il traversera le Rubicon médiatique pour rejoindre LCI, où il tiendra un édito politique dans la matinale de Jean-Baptiste Boursier.

Une nouvelle scène, de nouveaux projecteurs. Il n’est d’ailleurs pas le seul transfuge de la maison BFM : Nicolas Doze, autre visage historique, fait lui aussi ses valises pour TF1 et LCI. Du côté de BFMTV, on ferme le chapitre Barbier sans grandes effusions. Un rideau tiré à la ficelle. Une sortie par la petite porte pour celui qui a longtemps parlé comme s’il avait toutes les clés. À l’image de son départ : chic, discret… et un brin auto-effacé.