“Ce n’est pas un sujet tabou”, Nikos Aliagas évoque sa mort et partage ses dernières volontés avec son entourage

Nikos Aliagas s’engage pour le don d’organes : un message d’amour et de solidarité

Ce dimanche 22 juin 2025, la France s’est une nouvelle fois mobilisée pour une cause aussi sensible que fondamentale : le don d’organes. À l’occasion de la Journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la reconnaissance aux donneurs, de nombreuses personnalités ont pris la parole pour sensibiliser l’opinion publique. Parmi elles, la voix de Nikos Aliagas s’est élevée avec une sincérité et une émotion qui ont touché en plein cœur des milliers d’internautes.

Un témoignage fort, un geste d’engagement

Sur le compte Instagram de l’association Grégory Lemarchal, très engagée dans la lutte contre la mucoviscidose et la promotion du don d’organes, Nikos Aliagas a livré un témoignage poignant. L’animateur emblématique, récemment confronté à d’importants problèmes de santé, a partagé une vidéo intime dans laquelle il dévoile ses dernières volontés : il accepte de donner ses organes.

“À ma famille, mes amis, je vous envoie ce SMS pour vous dire que, si le cas se présente, j’accepte de donner mes organes”, déclare-t-il d’une voix posée mais chargée d’émotion. Un message simple, presque anodin dans sa forme, mais d’une portée considérable. En choisissant la forme d’un SMS, ce geste de vie prend une dimension très personnelle, presque universelle : chacun peut s’identifier, chacun peut en faire autant.

Briser le silence autour d’un sujet tabou

Dans cette courte vidéo, Nikos Aliagas ne se contente pas d’annoncer sa décision. Il invite chacun d’entre nous à initier le dialogue, à lever le voile sur un sujet encore trop souvent laissé dans l’ombre : “Faites comme moi, échangez avec les vôtres, avec les membres de votre famille afin de connaître la volonté des uns et des autres. Ce n’est pas un sujet tabou, car entre proches, on se le dit.”

Ce plaidoyer pour la parole, pour la transmission des volontés, rappelle une réalité crue mais essentielle : en l’absence de discussion préalable, les familles sont souvent démunies lorsqu’il faut prendre une décision dans l’urgence. Et ce silence, trop fréquent, mène parfois au refus du prélèvement, même si la personne décédée y était favorable. Nikos Aliagas, par son exemple, ouvre la voie à un changement de regard, à une parole libérée.

Un élan de solidarité sur les réseaux sociaux

La réaction ne s’est pas fait attendre. Sur Instagram, les internautes ont largement salué l’initiative de l’animateur. Des dizaines de messages ont afflué, mêlant gratitude, témoignages personnels et encouragements à suivre cet exemple.

“Tellement de personnes ne savent pas qu’il faut le dire à ses proches, car s’ils ne le savent pas et si le moment venu la question se pose, ils refusent. Le personnel soignant ne peut pas prélever et ce même si on a sa carte de donneur”, a rappelé une internaute, soulignant l’importance cruciale de la communication intrafamiliale.

D’autres ont partagé leur propre expérience, comme cette femme dont le père vit depuis bientôt 25 ans grâce au foie qu’il a reçu : “Il aura bientôt 80 ans, il a pu connaître ses 10 petits-enfants et 2 arrière-petits-enfants… Le meilleur reste à venir. Alors merci Théophile.” Le prénom donné à ce donneur inconnu, devenu partie intégrante de la famille, incarne l’humanité profonde de cet acte de générosité.

Le don d’organes : un geste de vie

En France, chaque année, des milliers de personnes attendent un organe. Une greffe peut leur sauver la vie, leur redonner une qualité de vie, leur permettre de retrouver leurs proches, de reprendre leur activité. Pourtant, malgré les progrès médicaux, le nombre de dons reste insuffisant.

Le message de Nikos Aliagas prend ici tout son sens : il ne s’agit pas simplement de consentir au don, mais de faire savoir sa décision, de préparer ses proches à cette éventualité. En partageant son propre choix publiquement, l’animateur s’inscrit dans une démarche de responsabilité citoyenne et humaine.

Une parole qui compte

Figure aimée du paysage audiovisuel français, Nikos Aliagas a toujours su toucher le public par sa sensibilité, son authenticité et son humanisme. Son engagement pour cette cause résonne d’autant plus fort qu’il émane d’une expérience personnelle marquée par la fragilité de la vie. Ce n’est pas un discours abstrait, c’est une parole incarnée.

Son message nous rappelle que donner ses organes, c’est prolonger la vie. C’est permettre à d’autres d’espérer, de continuer leur histoire. C’est, en somme, le plus beau des héritages.

En cette journée nationale, et grâce à des voix comme celle de Nikos Aliagas, chacun est invité à réfléchir, à échanger, à décider. Parce que donner, c’est aimer. Et aimer, c’est ne jamais vraiment disparaître.