Bertrand Cantat et Krisztina Rady : Ce que faisaient leurs enfants Alice et Milo avant que leur fils ne découvre le corps de sa mère

Koh Lanta, Les Marseillais mais aussi Mariés au Premier regards… Louise Martin est une télévore qui essaye, à ses heures perdues, de refaire les gâteaux qu’elle admire devant le Meilleur Pâtissier… mais elle ne risque pas de gagner le tablier bleu ! Les réseaux sociaux n’ont pas de secret pour elle, les derniers scoops, les dernières émissions, elle les connaît tous.

Le 24 juillet contre toute attente, le parquet de Bordeaux a annoncé la réouverture d’une enquête “sur d’éventuels faits de violences volontaires” commis par Bertrand Cantat avant le suicide de son ex-épouse Krisztina Rady. Pour rappel en 2010, la mère de famille – qui l’avait soutenu lors de son procès pour le meurtre de Marie Trintignant – avait été retrouvée pendue dans sa maison bordelaise. Ce jeudi 31 juillet, nos confrères de “Paris Match” sont revenus sur ce que faisaient ses enfants au moment du drame…

Bertrand Cantat et Krisztina Rady : Ce que faisaient leurs enfants Alice et Milo avant que leur fils ne découvre le corps de sa mère

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Il y a 22 ans dans un hôtel en Lituanie, Bertrand Cantat, le chanteur emblématique du groupe Noir Désir portait plusieurs coups mortels à sa compagne de l’époque l’actrice Marie Trintignant. Après plusieurs jours de coma, la fille de Jean-Louis et Nadine Trintignant s’éteindra à l’âge de 41 ans à la clinique Hartmann de Neuilly-Sur-Seine après son rapatriement. L’artiste – qui vit désormais reclus dans les Landes – a été condamné à huit ans de prison. Toutefois, ayant bénéficié d’une liberté conditionnelle, il ne restera que quatre ans derrière les barreaux entre 2003 et 2007. Bien des années plus tard après le drame, les équipes de Netflix ont décidé de revenir sur cette affaire qui continue à ce jour de faire couler beaucoup d’encre.

Intitulé De rockstar à tueur : le cas Cantat, le documentaire – qui a suscité d’innombrables réactions aux quatre coins de l’Hexagone – semble avoir également motivé le parquet de Bordeaux à lancer une réouverture d’une enquête à son égard… Notamment sur “d’éventuels faits de violences volontaires” qu’il aurait commis sur son ex-épouse Krisztina Rady, qui fut retrouvée pendue dans sa maison bordelaise le 10 janvier 2010. Si Bertrand Cantat a voulu la quitter pour vivre pleinement sa romance avec Marie Trintignant, cette dernière n’a cessé de le soutenir contre vents et marées. A rappeler qu’ensemble, le couple avait aussi eu deux enfants Milo et Alice qui n’étaient pas à leur domicile lorsque leur maman a commis l’irréparable avec le “hamac qu’elle a enlevé de la cuisine” comme l’a rapporté Paris Match ce jeudi 31 juillet 2025.

© Youtube, imineo Documentaries

Krisztina Rady : d’innombrables zones d’ombres quant à son suicide
Dans leurs colonnes, nos confrères ont  révélé que le “10 au matin“, Milo “était parti jouer au foot” tandis que sa soeur était “chez une copine“. C’est dans un “cahier de liaisons” que Krisztina Rady aurait rédigé son message d’adieu pendant que Bertrand Cantat “abruti par les somnifères” dormait : “Bonjour et au revoir ! Je me suis suicidée à cause de mon incapacité ! Merci de la ‘bienveillance’ lamentable des petits carporaux comme Pierre V. et Robert L., merci aux cris incessants et aux accusations de Bertrand, dépositaire exclusif de souffrance. Je m’excuse auprès de mes enfants, Milo et Alice, Alice et Milo que j’aime le plus au monde. Eux seuls connaissent ma vie (…)“, avait-elle notamment écrit tout en embrassant “(sa) famille hongroise” en réglant ses comptes avec certaines personnes de son entourage à l’instar de l’épouse de Serge Teyssot-Gay, guitariste de Noir Désir qui aurait “dit beaucoup de mal” sur elle. 

Ce sera d’ailleurs le jeune Milo qui retrouvera son corps inanimé dans “l’escalier menant au premier étage“. Alors en liberté conditionnelle, Bertrand Cantat sera “auditionné le jour même par la police judiciaire de Bordeaux“, l’affaire sera classée le lendemain. “Il n’y a tout simplement pas eu d’enquête“, a regretté l’avocate Yael Mellul, présidente de l’association Femme et libre. “Aucun voisin n’a été interrogé, personne ne s’est penché sur le téléphone ou l’ordinateur de Krisztina ! Tout le monde a menti dès Vilnius pour protéger Cantat, mais tout le monde savait qu’il l’avait frappée. Quinze ans plus tard, j’ai encore l’intime conviction qu’il l’a poussée au suicide”.

Avant sa tragique disparition, Krisztina Rady traversait une période particulièrement délicate puisque sa société de production qu’elle avait lancé avec deux associés avait été “déclarée en faillite“. Manifestement, l’intéressée aurait passé la nuit à envoyer des mails à ses contacts pour “déplorer son échec“. Comme l’a rappelé Paris Match,  Krisztina Rady vivait également dans une “atmosphère toxique“. La mère de famille aurait provoqué la colère du père de sa progéniture en lui révélant qu’elle avait entamé une liaison avec le célèbre producteur de concerts François Saubadu. “Jaloux” et “possessif“, Bertrand Cantat aurait même été jusqu’à surveiller son téléphone. “Si Cantat est tombé sur les messages que je lui ai envoyés ce jour-là, c’est sûr qu’il a dû la bastonner“, a d’ailleurs glissé son ex-amant à l’hebdomadaire…