Le samedi 13 septembre 2025, “The Voice Kids” saison 11 sur TF1 a offert un moment musical rare, plongeant à la fois le plateau et le jury dans un silence respectueux. Le héros de cette soirée n’était autre qu’Albert, un garçon de 11 ans venu de Erevan, en Arménie, qui a livré toute son âme dans l’interprétation émouvante de “Dle Yaman”, une chanson traditionnelle composée après le génocide, portant en elle la douleur et la mémoire d’un peuple entier.

Albert n’était pas seulement un simple candidat, mais un véritable “messager culturel” en miniature. Il s’était rendu en France avec un objectif précis : apprendre le français en trois mois afin de pouvoir participer à l’émission et interpréter un morceau fidèle à la culture de son pays. “Je m’appelle Albert et je viens d’Arménie.

Ce soir, je vais chanter une chanson folklorique arménienne qui a été composée après le génocide”, a-t-il déclaré avant de commencer sa prestation. À ses côtés sur scène, Levon, membre du trio Il Cello – gagnant de la saison précédente de The Voice – accompagnait Albert au duduk, la flûte traditionnelle arménienne, créant une atmosphère à la fois intimiste et profondément émouvante.

Dès les premières notes, Patrick Fiori, lui-même d’origine arménienne, a reconnu la mélodie et n’a pu retenir son émotion. La voix pure, cristalline et techniquement parfaite d’Albert a bouleversé le coach. Patrick s’est levé, yeux fermés, comme pour se laisser porter par chaque respiration et chaque note du jeune chanteur. Santa a commenté : “On dirait que l’artiste est appelé à retrouver son âme.”

L’association de la voix cristalline d’Albert avec le son mélancolique et envoutant du duduk a touché non seulement le jury, mais aussi le cœur des spectateurs. Lorsqu’Albert a atteint des notes hautes et soutenues, Matt Pokora, Soprano et Santa ont successivement retourné leur fauteuil, à quelques instants près de la fin de la chanson. Matt Pokora a déclaré : “Il nous a transportés loin de ce plateau, il nous a fait voyager dans un autre pays grâce à sa musique.” Soprano a ajouté : “J’espère que vous réalisez tous que nous venons de vivre un moment vraiment unique.”

Après la performance, tous les coachs sont montés sur scène pour saluer Albert. Avec un naturel désarmant, il a demandé : “Puis-je chanter avec vous ?”, en s’adressant à Patrick Fiori. Sans hésitation, le coach a accepté, donnant lieu à un duo improvisé sur scène, qui a ému aux larmes les autres jurés. Matt Pokora, à la fois ému et amusé, a plaisanté : “Ce n’est pas le moment de choisir ton équipe, même nous, nous voulons que tu chantes avec Patrick.” Patrick Fiori, poétique, a ajouté : “À partir d’aujourd’hui, nous nous sommes rencontrés pour l’éternité, tu peux donc choisir qui tu veux.”

Lorsque Albert a finalement choisi l’équipe de Patrick Fiori, le public a réagi par des applaudissements nourris. Soprano, en regardant la salle, a souligné une fois encore : “Réalisez que nous venons de vivre un moment unique, véritablement magique.” La spontanéité et la sincérité du garçon, combinées à l’expertise de son mentor, ont offert un moment rare de télévision, touchant profondément spectateurs et téléspectateurs.

Sur les réseaux sociaux, la performance a rapidement fait le buzz. Sur X (Twitter), de nombreux internautes ont partagé leur émotion : “Le moment où Patrick Fiori a versé une larme ! Incroyable !”, ou encore “Albert et Patrick ensemble, c’était sublime, rempli d’émotion et de bonheur.” Une autre personne a écrit : “La voix d’Albert est si pure que j’ai fondu en larmes, et le duo avec Patrick était parfait.” Beaucoup ont loué la pureté et l’authenticité de sa voix, tandis que d’autres ont qualifié sa prestation de “parfaite tant sur le plan technique qu’émotionnel”.

La soirée a également été marquée par d’autres performances remarquables. Ella, 13 ans, originaire de Haute-Savoie, a impressionné le jury avec sa version moderne de “Good Luck, Babe!” de Chappell Roan et a choisi l’équipe de Soprano. Shilath, 7 ans, a captivé avec sa version dynamique de “Mamma Mia” de Mentissa et a également intégré l’équipe du rappeur marseillais. Cependant, c’est Albert qui a véritablement été le centre de cette soirée, offrant une prestation d’une intensité et d’une profondeur exceptionnelles.

Sur le plateau de The Voice Kids 2025, Patrick Fiori se distingue par sa bienveillance et son attention constante envers les jeunes talents. Toujours à l’écoute, il sait comment rassurer les candidats et les encourager à exprimer pleinement leur potentiel.

Sa patience et sa pédagogie font de lui un mentor unique : il ne se contente pas de corriger ou conseiller, mais prend le temps de comprendre chaque enfant, ses émotions et ses aspirations.

Selon lui, cette approche attentive est essentielle pour créer un environnement où les talents se sentent en confiance et peuvent progresser sereinement. « Je veux que chaque enfant se sente écouté, compris et soutenu, explique Fiori. Ce n’est pas seulement chanter, c’est les aider à grandir. » Grâce à cette approche, le coach corse a su inspirer à la fois ses collègues et les candidats, devenant un véritable modèle de dévouement et de douceur dans l’émission.

Après sa performance, Albert a également accepté de répondre à quelques questions pour Télé-Loisirs, partageant ses impressions sur cette expérience unique et sur son engagement à faire connaître la culture arménienne à travers la musique.

C’est la première fois qu’un candidat originaire d’Arménie participe à The Voice Kids en France. Pourquoi as-tu voulu participer ?

Albert : Participer à The Voice Kids en France était un rêve. Je voulais représenter mon pays et ma culture. Grâce à ma vidéo avec Slimane, l’émission m’a proposé de participer.

Parlais-tu déjà français quand tu as publié cette vidéo ?

Non, je ne parlais pas encore français.

Comment as-tu appris la langue ? Tu as un très bon niveau !

J’ai appris le français pendant trois mois, avec des cours tous les jours.

Continues-tu d’apprendre ?

Oui, j’ai des cours à l’école et des cours particuliers.

Quelles étaient tes peurs avant d’arriver sur le plateau pour ton audition à l’aveugle ?Mon seul problème était le stress, ce qui est normal.

Tu as choisi de chanter Dle Yaman, une chanson sur le génocide arménien. Pourquoi ?Ce n’est pas moi qui ai choisi, c’était la production. Mais j’ai accepté tout de suite, car c’est un morceau important de la culture arménienne et une belle opportunité de le chanter.

Levon du groupe Il Cello était avec toi sur le plateau. Comment cela s’est-il fait ?

La production m’a dit qu’il m’accompagnerait sur scène. Je le connaissais déjà grâce à son audition dans The Voice.

Cette chanson est très spéciale aussi pour Patrick Fiori. Dès la première note, il s’est levé mais a gardé les yeux fermés. As-tu été déstabilisé ?

Non, je n’ai même pas regardé les coachs à cause du stress. Quand j’ai vu Patrick fermer les yeux, je me suis dit que c’était normal, il était ému.

Les quatre coachs se sont retournés et ont été bouleversés par ta prestation. Et toi, qu’en as-tu pensé ?

Je pense que je pouvais faire mieux, même si c’était bien. On peut toujours s’améliorer.

Pourquoi as-tu rejoint l’équipe de Patrick Fiori ?

J’aime ses chansons et sa personnalité. C’était mon choix dès le début.

Si tu n’avais pas choisi Patrick Fiori, avec qui serais-tu allé ?

J’aurais choisi Santa, car j’aime sa voix et sa manière de chanter.

Te sens-tu capable de chanter des chansons en français maintenant que tu es dans The Voice Kids ?

Oui, je chante déjà des chansons en français comme Voilà de Barbara Pravi, Mon amour de Slimane, Je suis malade de Lara Fabian, et les chansons de Charles Aznavour.

C’est la première fois que tu venais en France. Est-ce que tu aimerais vivre en France plus tard ?

Oui, la France est géniale !