« On a le même enthousiasme » : Francis Perrin nous dit le bonheur qu’il a éprouvé en jouant aux côtés de Michèle Bernier dans « Lily et Lily »

Retrouvez cette pièce de théâtre au ressort comique bien huilé, ce soir sur France 2.
LILYETLILY.jpg© Béatrice LIVET
Ciné-Télé-Revue
    

Qu’est-ce qui vous a motivé au premier chef ?

Quand Michèle Bernier m’a appelé pour me dire « Est-ce que ça te plairait de jouer avec moi ? », j’ai tout de suite répondu oui. J’ai fait débuter Michèle dans mes premiers films, « Tête à claques » et « Le joli cœur », c’est un bonheur de jouer avec elle. Quand il y a une complicité dans la vie, ça se ressent en scène.

La pièce est signée Barillet et Grédy, c’est la promesse d’une belle mécanique du rire ?

Ah oui ! J’ai eu la chance de créer une de leurs pièces quand j’ai quitté la Comédie-Française. Ils m’ont offert un rôle extraordinaire. Ce sont des auteurs qui savent construire une pièce où tous les personnages ont quelque chose à dire. C’est tellement bien fait qu’il faut avoir une énergie folle.

Jouer une pièce comme celle-là, c’est aussi euphorisant pour les comédiens que pour le public ?

Absolument, c’est le partage. Ce qui est formidable avec Michèle, c’est qu’on a le même enthousiasme quand on entre en scène, et ça donne aux autres comédiens une envie au diapason. Le bonheur de jouer, de faire plaisir et d’entendre les rires, c’est un cadeau magique.

 

Lily et Lily - Michèle Bernier, Francis Perrin
 

Vous avez toujours l’œil rieur, vous êtes d’une bonne nature…

C’est ma façon d’être. J’ai des soucis comme tout le monde, mais il ne faut pas que ça se voie. Je prends la vie en positif avec un certain humour.

Vous avez incarné à la télé le juge Mongeville pendant huit ans, êtes-vous nostalgique de cette époque ?

Non… Mais j’étais très content de ce personnage qu’on avait écrit pour moi. Je regrette seulement que ça se soit terminé un peu rapidement. Il aurait pu avoir une plus longue vie, disons un petit peu plus. Ce sont les aléas des décideurs de la télé. On s’en remet très vite. Ce qui est réconfortant, c’est que les gens ont gardé un bon souvenir de Mongeville. On me dit : « Il y a des rediffusions et ça nous fait plaisir de les regarder. »

Quels sont vos projets ?

Je vais monter « Le malade imaginaire » avec mon épouse, mes filles, mon fils.

 

 

Qu’est-ce que ça change de jouer en famille ?

La complicité est décuplée. Une de mes filles, Jeanne, va jouer ma femme, mon autre fille interprétera… ma fille. Mon fils campera le fiancé et ma femme sera la bonne. (Rires.)

Il y a de quoi s’y perdre…

Exactement. Et moi, je vais interpréter le malade, qui est vraiment imaginaire, car je suis en pleine forme.

Francis Perrin sera en tournée avec « Le duplex » à Mons le 21novembre, à Bruxelles le 22 et à Liège le 23.

«Lily et Lily», 7 octobre, 21h10, France 2.