« Les Sales C** » : L’Affront Inouï de Brigitte Macron Qui Révèle la Faillite Morale de la « Grande Cause » Nationale

L’image se voulait celle d’un soutien chaleureux, d’une présence amicale dans les coulisses feutrées du Tout-Paris. Elle est devenue l’épicentre d’un séisme politique et moral d’une intensité rare, remettant en question la sincérité même de l’engagement de l’État français contre les violences sexistes et sexuelles (VSS). L’affaire, révélée par un enregistrement volé, est d’une simplicité et d’une brutalité déconcertantes : Brigitte Macron, l’épouse du Président, a qualifié les militantes féministes de « sales c** » et a encouragé leur expulsion, leur promettant qu’on allait « les foutre dehors ».
Ces quelques mots, prononcés dans l’intimité supposée des loges des Folies Bergère, ont fait l’effet d’une déflagration. La Première Dame venait assister à la représentation d’Harry Habitan, un humoriste bénéficiant certes d’un non-lieu après avoir été accusé de VSS par une jeune femme, mais dont la réapparition sur scène continue de provoquer la colère et la mobilisation des associations féministes. Ce soir-là, le soutien de Brigitte Macron n’était pas seulement une marque d’amitié personnelle ; il était une déclaration politique cinglante, une prise de position fracassante qui a choisi son camp : celui du silence et de la dérision face à l’indignation militante.
La Chronique d’un Soutien Lourd de Sens

Le contexte est essentiel. Depuis des années, la lutte contre les VSS est érigée par Emmanuel Macron en « Grande Cause Nationale », un étendard brandi à chaque début de quinquennat. Pourtant, les résultats se font cruellement attendre, et le nombre de féminicides demeure obstinément élevé. Dans ce paysage d’échecs concrets, la symbolique prend une importance capitale.
Le simple fait que Brigitte Macron ait choisi d’assister à ce spectacle était déjà un acte politique fort. Elle n’est pas une citoyenne ordinaire ; elle a assumé son rôle de Première Dame, avec les responsabilités et la visibilité qui en découlent – des Pièces Jaunes aux déplacements officiels. En se rendant publiquement aux Folies Bergère, en se faisant photographier et en rencontrant l’artiste dans sa loge avant la représentation, elle conférait au comédien une légitimité officielle. Elle cautionnait son retour sur scène, ignorant par sa présence le traumatisme et la colère soulevés par les accusations.
Ce soutien prenait une dimension encore plus embarrassante que de simples allusions. Les jours précédents, la première représentation avait été perturbée par l’action coup-de-poing de cinq militantes du mouvement NousToutes, venues scander des slogans et dénoncer la présence de l’humoriste. C’est en réponse directe à cette action que la Première Dame s’est laissée aller à ses commentaires insultants. Elle ne dénonçait pas la violence, mais la parole ; elle ne s’en prenait pas à la radicalité des actes, mais à l’audace des femmes et des minorités qui osent briser le silence. Elle exigeait, de fait, non pas la modération, mais le silence pur et simple des victimes et de leurs alliées.
Le Mythe du Cadre Privé et l’Ombre de Mimi Marchand
Pour tenter d’éteindre l’incendie, l’entourage de l’Élysée a rapidement tenté de minimiser l’incident, invoquant des « propos privés » tenus dans l’urgence d’une confidence, pour « rassurer un artiste » qui craignait pour son spectacle. Cependant, cette ligne de défense s’effondre face à la réalité du tournage. Les images n’ont pas été capturées par un badaud ; elles proviennent de l’agence Best Image, dirigée par Mimi Marchand.
Mimi Marchand est un personnage central, intime des Macron et actrice clé de leur communication personnelle et politique. Or, cette même agence a également géré la communication médiatique d’Harry Habitan. Il ne s’agit donc pas d’un moment d’intimité volé, mais d’un moment capté par des professionnels présents dans le cadre d’une stratégie de communication orchestrée. La Première Dame se trouvait dans un environnement qu’elle pensait maîtrisé, au sein d’un « entre-soi » bourgeois et détendu, où la vulgarité et la condescendance envers les activistes étaient permises.
En choisissant délibérément de se déplacer avec son service de sécurité, en se laissant filmer dans les coulisses par une agence amie, Brigitte Macron était pleinement dans une fonction publique, même sans statut officiel. Le déni du caractère public de sa démarche est un mensonge éhonté qui trahit l’amateurisme et le mépris de ceux qui gèrent l’image présidentielle. L’Élysée, payé par l’argent public, a ensuite « assumé totalement » les propos, justifiant la critique de la « méthode radicale », mais refusant toute excuse pour l’insulte elle-même.
La Contestation du Non-Lieu : Au-delà de la Justice, la Faillite Système
Les réactions officielles, notamment celles du gouvernement et de la majorité (Maud de Bregeon, Yaël Braun-Pivet), se sont focalisées sur la défense du non-lieu. L’argument est simple : Harry Habitan a bénéficié d’une décision de justice, il est donc innocent, et contester cette décision est une atteinte à l’État de droit.
C’est là que le discours politique se heurte de plein fouet à la réalité militante. Le mouvement féministe rappelle inlassablement un chiffre glaçant : environ 83 % des plaintes pour agressions sexuelles ou viols n’aboutissent pas à une condamnation. Ce taux de sous-condamnation massif n’est pas le fruit d’une mauvaise volonté des juges, mais la conséquence d’un système où, souvent, c’est « parole contre parole ». Le principe fondamental de la présomption d’innocence, qui accorde le bénéfice du doute à l’accusé, conduit inévitablement à des non-lieux ou des classements sans suite, y compris lorsque l’agression a eu lieu.
Pour les militantes, l’action de protestation n’est pas une remise en cause de la justice en tant qu’institution, mais une dénonciation de son incapacité structurelle à traiter efficacement les VSS. Exiger des féministes qu’elles ne prennent la parole que dans le cadre des condamnations effectives, c’est leur demander de se taire dans l’immense majorité des cas, et de se plier aux règles d’un jeu qu’elles dénoncent comme fondamentalement inégalitaire et injuste. L’action radicale est un moyen d’attirer l’attention sur cette faillite systémique.
L’Hypocrisie Aiguë des Deux Quinquennats

L’affaire Brigitte Macron cristallise ainsi une hypocrisie qui court depuis le début de l’ère Macron. La « Grande Cause Nationale » n’a jamais été dotée des moyens financiers et de la volonté politique à la hauteur de l’enjeu. L’échec à réduire le nombre de féminicides lors du premier quinquennat a conduit à réitérer la cause pour le second, non par conviction accrue, mais par nécessité de pouvoir afficher un bilan à terme.
Pire encore, la présidence Macron n’a eu de cesse de légitimer ou de soutenir des hommes accusés. Que ce soit en maintenant sa confiance à Nicolas Hulot et Gérald Darmanin malgré les accusations de VSS, ou en défendant publiquement Gérard Depardieu face à ce qu’il a qualifié de « chasse à l’homme », Emmanuel Macron a constamment envoyé un signal ambigu, préférant la « République du soupçon » à la défense inconditionnelle des victimes.
L’insulte de Brigitte Macron est l’épilogue moral de cette séquence. Elle frappe de plein fouet l’ironie du sort : la Première Dame elle-même a été la cible d’attaques d’une misogynie et d’une transphobie insupportables, des attaques contre lesquelles les militantes féministes ont été parmi les premières à prendre sa défense. En retour, elle les paie d’une vulgarité crasse, d’une condescendance méprisante.
Ces quelques mots, « on va les foutre dehors », prononcés avec légèreté par celle qui devrait incarner l’engagement de l’État, ne sont pas un simple dérapage. Ils sont la preuve d’une déconnexion profonde, d’un mépris de classe et d’une faillite morale. Ce scandale révèle qu’au sommet de l’État, la « Grande Cause Nationale » contre les VSS est, au mieux, une façade politique cynique, et au pire, une trahison de celles et ceux qui luttent sur le terrain pour une véritable égalité et la fin de l’impunité. L’indignation est légitime, et face à un tel affront, le silence n’est plus une option.
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