Le Secret des Larmes de Laura Smet : L’Aveugle Vérité sur la Prison Dorée de Johnny Hallyday et l’Emprise Inavouée de ses Derniers Jours

Pendant huit longues années, le clan Hallyday a vécu sous le feu des projecteurs et des tribunaux. La guerre autour de l’héritage de Johnny n’était, pour le public, qu’une sordide affaire de gros sous et de rancœurs familiales. Mais, à 41 ans, Laura Smet brise un silence épais et glaçant pour révéler une vérité qui dépasse de loin la simple bataille successorale. Assise seule face à un micro, sans filtre ni note préparée, elle a choisi une plateforme indépendante pour vider son sac, non pas pour se venger, mais pour que ses propres enfants, et ceux de son père, ne grandissent pas avec un récit falsifié.

« Pendant des années, on m’a fait passer pour la méchante, la cupide, la fille ingrate, » lâche-t-elle. Son objectif est clair : elle ne veut plus que sa fille « grandisse en croyant que sa tante est un monstre. » Ce qu’elle révèle aujourd’hui, ce ne sont pas les clauses d’un testament, mais l’histoire d’une exclusion émotionnelle méthodique qui aurait débuté bien avant la mort de Johnny, transformant les derniers mois du Taulier en une véritable « prison dorée » et les jours suivant son décès en un cauchemar d’humiliation et de rejet.

Le Coup de Griffe du 6 Décembre 2017 : L’Interdit

L’histoire de la rupture définitive ne commence pas avec la lecture du testament controversé, mais au petit matin du 6 décembre 2017. Le téléphone sonne, c’est David, son frère, qui annonce la nouvelle fatale : « Laura, papa est parti. » Sous le choc, après avoir hurlé et tout cassé, Laura Smet se précipite vers Marnes-la-Coquette, voulant voir son père une dernière fois, lui dire un ultime « je t’aime. »

Mais à son arrivée, la scène qu’elle découvre est déjà celle d’une forteresse : barrières, vigiles, caméras. Et surtout, une femme, celle qui gère déjà le deuil comme une mise en scène médiatique, qui lui refuse l’accès. « Tu ne peux pas entrer, ce n’est pas le moment, » lui est-il signifié. C’est une gifle glaciale : sa fille aînée est déjà reléguée au rang d’étrangère. « La guerre a commencé le 6 décembre 2017 à 10h17 du matin, quand on m’a refusé l’accès au corps de mon père, » tranche-t-elle.

L’humiliation culmine trois jours plus tard, lors des obsèques nationales à la Madeleine, un événement retransmis dans le monde entier. Alors que Laeticia, tout de blanc vêtue « comme une mariée », est au premier plan, Laura et David sont confinés au troisième rang, derrière les musiciens, les amis de trente ans et même des inconnus. Un détail douloureux : « Papa aurait détesté ça, il détestait le blanc aux enterrements, il disait toujours que le noir, c’était la dignité. »

C’est pendant cette cérémonie, alors que les caméras du monde entier sont braquées sur elles, que le coup de poignard émotionnel le plus aigu est porté. Laeticia s’approche, prend Laura dans ses bras devant l’objectif, et lui murmure à l’oreille, une phrase que Laura dit avoir encore gravée dans sa mémoire : « Tu sais Laura, maintenant c’est moi la patronne. » Un père, un monument, venait de mourir, et le message envoyé était celui d’une prise de pouvoir, comme si Johnny Hallyday n’était qu’une entreprise qu’elle venait de racheter.

Le Chronogramme de l’Exclusion : La Vie en Périphérie

Les révélations de Laura Smet vont au-delà du drame post-mortem et remontent le fil de 21 ans de tensions sourdes. Dès 2004, avec l’arrivée de Laeticia et l’adoption de Jade et Joy, la relation avec leur père change de nature. Les visites sont de plus en plus encadrées. David confie qu’il n’était « plus possible d’avoir papa seul, même pour un dîner rapide. »

C'est assez étrange. Vraiment” : Laura Smet révèle ce qu'elle ressent  depuis la disparition de son père, Johnny Hallyday - Femmeactuelle.fr

Le couple, jeune marié, justifiait d’abord cette présence constante, mais très vite, le filtrage s’installe : les appels deviennent contrôlés, les weekends à Saint-Barth sont minutés comme des « événements officiels » avec des horaires fixes, des repas et des activités « cadrés. » Les moments père-fille, père-fils, les confidences informelles et les retrouvailles sans témoins sont sacrifiés.

L’opposition de Laeticia ne se limite pas à la gestion du temps de Johnny. Elle s’étend à la sphère financière et affective. Laura se souvient d’un dîner à Los Angeles où Johnny voulait l’aider financièrement, alors qu’elle traversait une période difficile. Laeticia s’y serait opposée devant tout le monde, avec cette réplique glaciale : « Déjà deux filles à élever, on ne peut pas tout donner à tout le monde. » Pour Laura, c’était l’effacement : « J’étais sa fille, pas tout le monde. »

Puis vient l’humiliation de la tournée Rester Vivant en 2016. Alors que Johnny est heureux de remonter sur scène, l’accès aux concerts est refusé à David et Laura, prétextant un manque de place VIP. Pourtant, « les amis people, les journalistes, tout le monde a des places. » Laura doit payer elle-même son billet en catégorie 3, restant debout, à 200 mètres de son père, « pleurant dans la foule. »

« Papa m’a dit : Je suis prisonnier » : Le Secret Déchirant de la Maladie

Le point culminant de cette mise à l’écart se produit pendant la maladie de Johnny Hallyday en 2017. L’accès est encore plus limité : « 30 minutes par visite, et toujours en présence d’un garde du corps ou d’une assistante. » Impossible de fermer la porte, impossible de parler seul, dans l’intimité que tout enfant devrait avoir avec son père mourant.

C’est un soir d’octobre 2017, alors que Laura parvient à rester plus longtemps en passant « en cachette par le jardin », que le secret le plus déchirant est révélé. Johnny, faible, la prend dans ses bras et murmure la phrase qui hante aujourd’hui la France : « Malora, je suis prisonnier. » Laura Smet insiste sur ce mot : « Mon père, Johnny Hallyday, l’homme le plus libre que j’ai connu, se sentait prisonnier dans sa propre maison. »

Une autre phrase, révélée un peu plus tard, vient compléter ce tableau de l’isolement : « Ne les laisse pas me voler mes enfants. » Pour Laura, cette phrase était incompréhensible sur le moment, mais prend tout son sens aujourd’hui. Elle confirme la détresse du Taulier, incapable de se soustraire à un contrôle qui le privait de l’essentiel : ses premiers enfants. Le testament américain, rédigé en 2014, qui déshéritait explicitement David et Laura, est ainsi ramené à la lumière d’un aveu glaçant : selon son avocat français, Johnny voulait le modifier, mais « il n’a jamais eu le temps, ou on ne lui a jamais laissé le temps. »

La Victoire Amère : L’Argent n’était que le Cadre du Combat

Le cri du coeur de Laura Smet : "Mon père me manque tellement" - Closer

Après la mort, la bataille judiciaire qui a opposé David et Laura à Laeticia de 2018 à 2023 n’a fait qu’amplifier la fracture. Laeticia les a accusés de cupidité, tandis qu’eux réclamaient le droit fondamental inscrit dans le Code Civil français : la réserve héréditaire, soit 75 % de l’héritage français pour les quatre enfants.

La réalité de l’accord final, rendu confidentiel, est aujourd’hui déclassifiée par l’interview et des sources proches du dossier. Après des années de procédures et de négociations sous pression, les chiffres officieux sont tombés :

David Hallyday aurait récupéré un total de 12,5 millions d’euros.

Laura Smet aurait reçu un total de 9,5 millions d’euros.

Ils ont surtout obtenu 25 % chacun des droits d’auteur futurs (royalties, édition, master) pendant 70 ans, jusqu’en 2087.

Surtout, ils ont obtenu le droit moral partagé, leur permettant de valider ou de bloquer toute exploitation commerciale future de l’image de leur père (clips, biopics, publicités).

Pour le commun des mortels, ces montants sont colossaux. Mais pour Laura, la victoire est amère. « On n’a pas gagné la guerre, on a juste obtenu ce que la loi nous donnait de droit. L’argent, on s’en fiche. Ce qu’on voulait, c’était qu’on arrête de dire que papa ne nous aimait pas. » La bataille n’a jamais été pour l’argent, mais pour la reconnaissance : la reconnaissance qu’ils étaient ses enfants au même titre que Jade et Joy, et que l’amour d’un père n’avait pas de hiérarchie.

Le Mot de la Fin : L’Héritage de la Vérité

En 2025, les relations sont toujours gelées. David et Laura ne voient plus Jade et Joy. La fracture est définitive. Leurs nièces restent les propriétaires du trust à la mort de Laeticia, mais avec le droit de regard des aînés.

Laura Smet termine son témoignage sur une note de pardon, mais non de réconciliation. « Je te pardonne, pas pour toi, pour moi, pour pouvoir dormir la nuit, pour pouvoir regarder ma fille dans les yeux et lui dire que la haine, ça ne se transmet pas. » Mais elle lance un dernier avertissement, l’héritage qu’elle souhaite laisser : « Le jour où Joy et Jad seront grandes, elles entendront cette interview, et elles sauront. Elles sauront qui était vraiment leur père, et qui a essayé de l’effacer de ses propres enfants. »

L’histoire de Johnny Hallyday est ainsi réécrite par la voix de sa fille, une histoire ni tout noire, ni tout blanche, mais celle de l’humain derrière l’icône. Une histoire où l’amour paternel, le plus sacré des liens, a été étouffé, isolé, et transformé en produit marketing par la force de la célébrité et de l’ambition. Aujourd’hui, Laura et David ont récupéré une part de leur dignité et de leur droit moral. Mais comme le souligne l’actrice en larmes : « on a gagné sur le papier, mais on a perdu notre père une deuxième fois. » Cette vérité, nue et sans artifice, restera le dernier cri de la famille Smet-Hallyday, un appel à ne pas oublier que derrière les projecteurs, la vie d’un homme n’est pas réductible à ses deux dernières années.