Kendji Girac et The Voice Kids : “La porte n’est pas fermée”, la confession qui rallume l’espoir des fans

Dans le paysage musical français, peu d’artistes incarnent une histoire aussi emblématique que celle de Kendji Girac avec l’émission qui l’a vu naître, The Voice. De jeune prodige à la guitare à superstar aux millions d’albums vendus, son parcours est une source d’inspiration. Mais c’est dans le fauteuil rouge de coach de The Voice Kids que le public a découvert une autre facette de l’artiste : celle d’un grand frère bienveillant, d’un mentor passionné et touchant. Son absence lors de la dernière saison a laissé un vide pour de nombreux téléspectateurs. Aujourd’hui, une simple phrase de sa part suffit à secouer la sphère médiatique et à redonner espoir à des millions de fans : un retour est-il possible ? La réponse, pleine de nuances et d’émotion, mérite que l’on s’y attarde.

Aux origines d’une relation fusionnelle

Pour comprendre l’impact de Kendji en tant que coach, il faut remonter le temps. En 2014, c’est lui, le jeune homme de 17 ans, qui se tenait sur la scène, guitare à la main, pour une audition à l’aveugle qui allait changer sa vie. Sa reprise gipsy de “Bella” de Maître Gims n’avait fait se retourner qu’un seul coach, Mika. Mais ce seul fauteuil a suffi. Sa fraîcheur, son talent brut et son humilité ont conquis le cœur des Français, le portant jusqu’à une victoire écrasante. Cette expérience, Kendji ne l’a jamais oubliée. Elle est gravée en lui.

Lorsqu’il accepte de devenir coach dans la version pour enfants en 2020, il ne fait pas que boucler une boucle symbolique ; il apporte avec lui une légitimité et une empathie uniques. Qui mieux que lui pouvait comprendre le trac, les espoirs et les doutes de ces jeunes talents ? Sur son fauteuil, Kendji n’était pas un simple juge. Il était un miroir, un modèle. Ses réactions, souvent à fleur de peau, ses larmes face à une prestation particulièrement touchante, ou ses mots justes et encourageants pour réconforter un enfant déçu, ont marqué les esprits. Il a su créer un lien authentique, à la fois avec les candidats et avec le public, qui voyait en lui la preuve vivante que le rêve The Voice était accessible.

Un départ dicté par la passion de la scène

Alors, pourquoi quitter un rôle qui lui allait comme un gant ? Contrairement à certaines rumeures ou spéculations, la raison est aussi simple que professionnelle. L’année dernière, Kendji Girac s’est lancé dans une tournée d’envergure, un marathon musical à travers la France pour retrouver son public. Un agenda surchargé, incompatible avec les exigences de tournage de l’émission de TF1. “Il fallait trouver le temps”, explique-t-il avec sa sincérité habituelle. Ce n’était donc ni une lassitude, ni un désaccord, mais un choix de carrière cornélien, dicté par son autre amour : la scène.

Ce sacrifice, il l’a fait pour ses fans, pour l’adrénaline des concerts. Mais l’aventure The Voice Kids lui manque visiblement. “Quand on fait The Voice Kids, ce sont des moments très touchants avec les enfants”, a-t-il récemment confié, le regard empreint de nostalgie. Ces mots ne sont pas anodins. Ils témoignent d’un attachement profond à ce programme et, plus encore, à sa mission de transmission auprès de la nouvelle génération.

“Je ne ferme pas la porte” : La phrase qui change tout

C’est la petite bombe qu’il a lâchée et que tout le monde attendait. À la question directe d’un éventuel retour, sa réponse a été sans équivoque : “Je ne ferme pas la porte”. Cette déclaration, loin d’être une formule de politesse, ouvre un champ des possibles immense. Elle agit comme une promesse, un rendez-vous peut-être différé, mais pas annulé. Kendji sait l’affection que le public lui porte dans ce rôle et il semble prêt à l’endosser de nouveau, à une seule condition : que les étoiles s’alignent dans son calendrier.

Ce désir de retour est renforcé par son lien indéfectible avec la famille The Voice. “C’est avec eux que je suis né en tant qu’artiste à la télévision”, rappelle-t-il. Cette loyauté et cette reconnaissance envers la production et l’émission sont palpables. Il n’a d’ailleurs que des mots élogieux pour ses successeurs, Slimane et Claudio Capéo, deux artistes avec qui il partage des valeurs de proximité et d’authenticité. Il n’y a aucune amertume, seulement le constat heureux que le spectacle continue avec des personnes de talent.

Et maintenant ? Quel avenir dans le fauteuil rouge ?

Si Kendji Girac ne donne aucune date, aucun calendrier précis, sa déclaration relance toutes les spéculations. La production de TF1 serait sans doute ravie de le voir revenir. Son capital sympathie est intact, et son histoire personnelle reste le meilleur argument de vente pour l’émission. Un retour de l’enfant prodige, devenu un mentor accompli, serait un événement télévisuel majeur.

Les fans, de leur côté, sont déjà en ébullition sur les réseaux sociaux. Pour beaucoup, Kendji incarnait l’âme de The Voice Kids. Son rire communicatif, son expertise technique mêlée à une approche instinctive de la musique et sa capacité à mettre les enfants en confiance manquent au programme. L’idée de le revoir se battre pour un talent, de le voir partager un duo improvisé ou de le voir vibrer au son d’une voix pure suffit à créer une vague d’enthousiasme.

En attendant que la porte s’ouvre à nouveau, Kendji continue sa route, sur scène, là où sa voix gitane et son énergie continuent de faire des merveilles. Mais il a planté une graine. Une graine d’espoir dans le cœur de ceux qui attendent de le revoir s’asseoir, le sourire aux lèvres, dans ce fameux fauteuil rouge, prêt à appuyer sur le buzzer et à changer, peut-être, la vie d’un autre enfant, comme la sienne a été changée il y a maintenant plus de dix ans. L’histoire n’est manifestement pas terminée.