« Je lui en veux ! » : La Colère Dévastatrice d’Eddy Mitchell Contre Johnny Hallyday, un Héritage « Indigne » et une Amitié Sacrifiée.
Par Eddy Lefranc, Chroniqueur Culture & Société

C’est un rugissement qui a traversé le paysage médiatique français, une onde de choc d’autant plus dévastatrice qu’elle émane d’un homme habitué au silence, à la discrétion, à une fidélité inébranlable : Eddy Mitchell. En novembre 2024, à l’aube de ses 83 ans, le légendaire « Schmoll », fidèle compagnon de route de Johnny Hallyday depuis six décennies, a fait voler en éclat l’omerta qui enveloppait l’héritage du Taulier. Dans son autobiographie tant attendue, Claude Moine, de son vrai nom, lâche une phrase de seulement trois mots, mais chargée d’une douleur et d’une indignation abyssales : « Je lui en veux ! ».
Cette déclaration, sans détour et sans précédent, n’est ni une plaisanterie de vieilles canailles, ni une posture artistique. Elle est l’expression d’une fracture intime, le point de non-retour d’une amitié historique brisée par les dérives de la fin de vie et, surtout, par un testament jugé « indigne ». Mitchell n’attaque pas seulement la gestion post-mortem de l’icône, il dénonce un reniement moral qui, selon lui, souille la mémoire de l’homme qu’il a aimé comme un frère. À travers ses mots, c’est une véritable conscience morale qui s’élève contre la « pure mascarade » et la « marchandisation morbide » d’une légende.
I. La Blessure Personnelle : L’Invulnérabilité Fatale du Taulier
L’amitié entre Eddy Mitchell et Johnny Hallyday, scellée dans les années 60, était une force rare dans le monde éphémère du show-business. Une complicité faite de rock, de westerns, de démesure, et culminant avec le légendaire trio des Vieilles Canailles. Pendant des décennies, Mitchell fut le témoin privilégié, le confident silencieux qui a assisté aux triomphes, mais aussi aux addictions et aux dérives de son ami. Sa loyauté était totale, même dans l’ombre, refusant de commenter les frasques ou les tensions familiales. C’est lui qui le conduisait à l’aéroport, qui partageait les moments les plus sombres.
Mais c’est cette même loyauté qui rend la colère d’aujourd’hui si poignante. Dans son livre, Mitchell dépeint un Johnny autodestructeur, aveuglé par un sentiment d’invulnérabilité. La mort prématurée de l’idole à 74 ans, en 2017, n’est pas pour Mitchell une fatalité, mais une « erreur évitable ». Il écrit avec amertume : « Il aurait pu vivre 20 ans de plus ». L’alcool, la cigarette, les médicaments… Mitchell ne pardonne pas à Johnny son sentiment d’invulnérabilité, ce refus obstiné d’écouter ceux qui voulaient le sauver, y compris lui. Cette première rancœur est profondément humaine : la douleur d’un ami impuissant face à l’autodestruction. Mitchell pleure l’ami qui s’est « décruit par excès », qui a cru être « au-dessus de la mort ».
Mais si le chagrin de la perte est immense, c’est l’héritage moral qui bouleverse le plus Mitchell et le pousse à briser son silence de décennies.

II. La Trahison des Liens du Sang : Le Testament Indéfendable
Ce qui est le plus « indigne » aux yeux d’Eddy Mitchell, ce n’est pas la disparition physique, mais la « fracture intime » et le « combat moral » engendrés par le testament californien de Johnny. Le chanteur ne parvient pas à accepter le choix de priver ses enfants biologiques, Laura Smet et David Hallyday, de leur part d’héritage au profit exclusif de Laeticia.
Pour Mitchell, c’est bien plus qu’une question d’argent ou de droit : « C’est une trahison des liens du sang ». En refusant de transmettre à ses enfants ce qui leur revenait, Johnny a, selon son ami de toujours, « brisé quelque chose de sacré ». Ce geste, légalement contestable en France mais acceptable aux États-Unis, a provoqué un séisme familial en 2018. Mitchell, atterré, a d’abord gardé le silence, mais le malaise s’est vite transformé en indignation lorsqu’il a vu la douleur et la colère monter chez Laura et David.
La lettre ouverte « bouleversante » de Laura Smet en 2018 a été le déclencheur. Mitchell ne pouvait concevoir comment son ami, si fier de ses enfants, ait pu les exclure de son héritage. Il a qualifié ce geste de « moralement indéfendable ».
L’acte de Mitchell est alors radical et sans appel : il se range ouvertement du côté de David et Laura et coupe définitivement les ponts avec Laeticia Hallyday. Cette rupture publique est la plus marquante, car elle émane du confident silencieux, l’homme qui a longtemps été le ciment de la légende. Il ne s’agit pas d’une simple prise de position dans une querelle successorale, mais d’un plaidoyer pour la justice émotionnelle et la transmission.
III. Le « Business de la Mort » : La Mémoire Confisquée
Au-delà de la bataille juridique, la colère d’Eddy Mitchell vise une dérive plus large : l’instrumentalisation et la marchandisation de l’image de Johnny Hallyday après sa mort.
Le chanteur n’hésite pas à parler d’un « business de la mort » et de « marchandisation morbide » pour décrire les projets orchestrés par l’entourage du Taulier. Lorsque Laeticia a organisé des concerts hommages et fait ériger une statue monumentale à Paris, Mitchell a refusé d’y assister, jugeant ces initiatives « vulgaires et indignes ».
Pour lui, l’homme qu’il a connu « n’aurait jamais souhaité être transformé en mythe figé ». Il dénonce la « mémoire sélective » qui efface les enfants et les amis de toujours au profit d’une « communication millimétrée » tournée vers l’exploitation commerciale. Mitchell, avec une simplicité désarmante, rappelle que l’héritage artistique ne devrait pas être piloté par des intérêts économiques, mais transmis avec respect et authenticité.
Il va même plus loin dans une interview : « C’est pas comme ça qu’on honore un ami. Johnny, c’était pas une statue ou un hologramme, c’était un homme vivant, complexe, généreux et aussi terriblement fragile ». Il reproche à l’entourage d’avoir transformé la mémoire de son mari en « machine à profit ».
Face à l’empire culturel et financier laissé par Johnny (estimé à plus de 20 millions d’euros à sa mort en 2017), Mitchell oppose une autre idée d’héritage : celle du souvenir vivant. Chaque fois qu’il chante une chanson, qu’il réécoute un vieux morceau, il rend hommage au Taulier « sans bruit, sans show, mais avec une fidélité farouche ».
IV. La Conscience Morale d’une Légende
En prenant la parole, Eddy Mitchell est devenu, malgré lui, la conscience morale de l’histoire Hallyday. À 83 ans, il n’a plus rien à prouver ; son acte est celui d’un homme libre qui tente de dire sa vérité et de redonner une voix à l’humain derrière l’icône. Sa colère n’est pas celle d’un polémiste ou d’un homme aigri, mais celle d’un ami trahi.
Son témoignage ouvre un débat plus vaste sur ce qui reste réellement de la mémoire d’une célébrité : appartient-elle à ses héritiers légaux, à ses enfants, ou au public ? Mitchell se positionne comme le témoin direct qui s’élève contre la falsification du lien entre Johnny et ses aînés.
Même si un accord a été trouvé en 2020 (Laura Smet recevant une part des droits musicaux, David renonçant à toute part pour « préserver sa paix intérieure »), la tension ne retombe pas. La position de Mitchell est un rappel constant que l’héritage ne se résume pas à des clauses juridiques, mais qu’il réside dans la loyauté et l’amour.
Aujourd’hui, Eddy Mitchell ne se rend à aucun concert hommage, n’accepte aucune proposition liée à l’exploitation de la marque Johnny Hallyday. Il continue sa route « discrète mais droite », fidèle à sa manière d’aimer sans faux-semblant, sans compromis. Il incarne celui qui refuse l’oubli facile et qui choisit de nommer les blessures, même si cela signifie s’isoler dans le show-business.
« On ne peut être déçu que par ceux qu’on a profondément aimé », confie-t-il, un aveu qui résume toute la complexité de son acte. La statue qu’il juge « à la con » est restée figée, mais la voix d’Eddy Mitchell, elle, continue de vibrer à travers un silence douloureux et une fidélité inébranlable à l’idée qu’il se faisait de l’amitié. Dans ce face-à-face final entre la vérité et la légende, grâce à ce cri de cœur, une autre voix a été entendue, redonnant à l’héritage du Taulier une part d’âme que l’industrie semblait avoir effacée.
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