“Il n’y a pas plus important” : Kendji Girac fait tout pour que ses enfants ne commentent pas la même erreur que lui

Le chanteur Kendji Girac a fait des confidences sur ses enfants. Celui qui s’est fait connaître grâce à “The Voice”, a confié qu’il ne voulait pas que sa fille et son fils commettent la même erreur que lui. D’ailleurs, il veille au grain comme il l’a expliqué.

Kendji Girac est le parrain l’émission J’ai pas les mots – 8 semaines pour sortir de l’illettrisme, diffusée sur France 2 le 9 septembre prochain. A cette occasion, il a donné une interview à La Tribune du dimanche. L’occasion pour lui de se confier sur ses difficultés passées pour lire et écrire, et son désir profond que ses enfants soient instruits.

C’est à 14 ans que celui qui a participé à The Voice a quitté l’école. ” Avec ma famille, on voyageait beaucoup. Je loupais souvent les rentrées scolaires et me retrouvais dans des classes où nous n’étions qu’entre Gitans. On n’avait pas les mêmes cours que les autres, c’était difficile de progresser. J’ai préféré arrêter pour aider mon père, qui est élagueur. Je me sentais beaucoup plus à ma place dans cette activité manuelle“, a-t-il expliqué. Conscient que son français a été “médiocre” et que cela lui a causé des soucis comme pour signer des autographes, le chanteur a alors décidé de se prendre en main : “J’ai commandé des tonnes de livres, notamment religieux. Je me suis mis à beaucoup lire. J’ai acheté aussi des stylos et des cahiers pour écrire. Auparavant, je faisais tout sur mon smartphone ou mon ordinateur, ça n’aidait pas.” Aujourd’hui il n’a plus “cette barrière de la langue” et il “se sent mieux, bien plus libre“.


Kendji Girac souhaite que ses enfants ne fassent pas comme lui
Papa de deux enfants, Eva Alba née en 2021, et d’un petit garçon né en 2025 avec sa compagne Soraya, Kendji Girac souhaite que sa progéniture ne commente pas la même erreur que lui et qu’elle s’instruise. “Il n’y a pas plus important que l’école, j’aimerais qu’ils y restent le plus longtemps possible. Je veux être présent pour les devoirs, les accompagner et pas seulement chaque jour mais quand ça s’est passé. Qu’ils ne restent pas au fond de la classe“, explique celui qui s’est blessé par balle. En père attentif et fier d’avoir rattrapé ses lacunes, Kendji poursuit : “Tous les soirs, je lis des petites histoires avec eux, des bibles pour enfants. Je dis à ma fille aînée une phrase qu’elle affectionne particulièrement : ‘Si tu veux, tu peux.‘”Preuve de son évolution, Kendji Girac a écrit son premier livre Mi vida, mon histoire, qui paraîtra le 16 octobre aux éditions Flammarion. Un ouvrage qu’il a enregistré avec sa voix pour sa maman Carmen qui n’a jamais appris à lire.