«Grandeur Nature» : que vaut le nouvel album de Florent Pagny ?

Le chanteur revient avec un nouvel album lyrique de grande qualité, incluant le tube instantané : « Un peu d’altitude ».

Florent Pagny Florent Pagny. AFP / © Bertrand Guay

 

Finalement, Florent Pagny serait-il un homme de gauche ? Enfin pas cette gauche qui a échoué à comprendre le monde dans lequel notre civilisation est plongée depuis l’avènement des robots : l’adversaire, c’est l’algorithme, cet être numérique que semble défier tout au long de son 22e album studio l’artiste à la voix de Caruso. Il le chante dans ce qui semble déjà être un tube : Un peu d’altitude. Ou bien dans Le Braquage des sentiments, sur la commercialisation de nos âmes sur les réseaux sociaux. Si les noms de Vianney, Marc Lavoine ou Paul Ecole attireront l’œil dans ce disque entrecoupé d’interludes composés par Alain Lanty, c’est surtout la qualité des chansons qui a prévalu ici.

Dans un lyrisme sentant bon la première prise, les titres se déploient à travers leur environnement organique – mélodie, texte, récit vocal. Finalement, quoi de plus subversif que de revenir à la biologie d’une voix ne craignant que de se laisser enfermer dans le nombril algorithmique ?

«Grandeur Nature» : que vaut le nouvel album de Florent Pagny ?

Le chanteur revient avec un nouvel album lyrique de grande qualité, incluant le tube instantané : « Un peu d’altitude ».

Florent Pagny Florent Pagny. AFP / © Bertrand Guay

 

Finalement, Florent Pagny serait-il un homme de gauche ? Enfin pas cette gauche qui a échoué à comprendre le monde dans lequel notre civilisation est plongée depuis l’avènement des robots : l’adversaire, c’est l’algorithme, cet être numérique que semble défier tout au long de son 22e album studio l’artiste à la voix de Caruso. Il le chante dans ce qui semble déjà être un tube : Un peu d’altitude. Ou bien dans Le Braquage des sentiments, sur la commercialisation de nos âmes sur les réseaux sociaux. Si les noms de Vianney, Marc Lavoine ou Paul Ecole attireront l’œil dans ce disque entrecoupé d’interludes composés par Alain Lanty, c’est surtout la qualité des chansons qui a prévalu ici.

Dans un lyrisme sentant bon la première prise, les titres se déploient à travers leur environnement organique – mélodie, texte, récit vocal. Finalement, quoi de plus subversif que de revenir à la biologie d’une voix ne craignant que de se laisser enfermer dans le nombril algorithmique ?