“Filip n’a pas besoin de faux récits” : Adel des 2Be3 sort du silence et évoque le “témoignage mensonger” du compagnon supposé

Sur le réseau social Instagram, l’ancien membre du trio star des années 90, s’est élevé contre le témoignage d’un compagnon supposé du leader des 2Be3.

Adel, Filip et Franck, posant devant les statues à leur effigie au musée Grévin en 1998

 

Adel a pris la plume sur les réseaux sociaux face à la vague médiatique qui, selon lui, “manque de respect” à la mémoire de son ancienne co-star des 2be3, Filip Nikolic. Le 16 septembre 2025, anniversaire de la mort du chanteur et leader du boys band, Adel a partagé un texte sur une story Instagram. Texte rendu public par la fille de Filip, Sasha Nikolic, toujours sur le même réseau.

“Aujourd’hui, jour de l’anniversaire de la disparition de Filip, Paris Match choisit, pour faire du buzz, de publier un témoignage mensonger, indécent et sensationnaliste“, écrit l’ancien membre du groupe. “Je dénonce avec force ce manque de respect envers sa mémoire, sa famille et sa veuve Valérie.”

“Filip n’a pas besoin de faux récits pour exister dans nos cœurs. Ceux qui témoignent ainsi cherchent par opportunisme qu’à nourrir leur ego. Je désire me souvenir de lui tel qu’il a été : un artiste généreux, un frère de scène, un père génial, et un ami fidèle”, poursuit-il avant de signer : “Adel Kachermi, ancien membre du groupe 2Be3 et ami d’enfance de Filip”.

Le message d’Adel republié par la fille de Filip Nikolic

Crédit : Instagram

Un compagnon supposé dit avoir eu “une histoire de 8 ans” avec Filip Nikolic

Dans les colonnes de Paris Match, un homme, Arnaud, assure avoir eu une relation avec Filip Nikolic pendant plusieurs années. Aujourd’hui âgé de 52 ans, il raconte avoir vécu une “histoire d’une durée de 8 ans” avec l’artiste et avoir vécu avec lui dans un appartement de la rue du “Faubourg Saint-Honoré”, à Paris.

 

 

Maître Marc-Olivier Deblanc, l’avocat de la famille de Filip Nikolic a annoncé au micro de RTL avoir déposé une plainte pour “violation de la vie privée, atteinte à la vie privée et allégation mensongère” après la publication de cette interview dans le magazine. “Il (Arnaud) prétend avoir vécu 8 ans en colocation. Ce n’est pas vrai, ça a duré quelques mois, précise l’avocat. La bisexualité, ce n’est pas un délit. Le vrai sujet que l’on a, c’est la vie privée dans l’absolu. Si lui ne l’a pas dévoilée de son vivant, c’est qu’il n’a pas eu la volonté de le faire.”

Au micro de RTL, maître Marc-Olivier Deblanc a critiqué le timing de la publication de l’interview d’Arnaud, une forme de “cynisme et d’opportunisme effarants” : “Le secret est tellement lourd à porter, qu’il (le compagnon supposé) décide opportunément de le faire au moment de la diffusion de ce téléfilm, la veille de l’anniversaire de la mort”.