« 100 millions d’euros et zéro centime pour sa femme » : Bébert (Les Forbans), la vengeance post-mortem et l’incroyable héritier secret

L’annonce est tombée dans un silence déconcertant, à l’image de la fin de vie choisie par l’artiste. Bébert, le chanteur emblématique du groupe Les Forbans, s’est éteint à 63 ans en novembre 2025. Un départ discret, presque chuchoté, qui contrastait violemment avec l’énergie débordante qu’il a offerte au public pendant près de quatre décennies. Pourtant, derrière la sobriété des obsèques se cachait un secret post-mortem qui est en train de déchirer le milieu artistique et de soulever une énigme judiciaire et affective sans précédent.
Le cœur de l’affaire réside dans un chiffre glaçant : 0 euro. C’est la somme que Bébert, de son vrai nom Albert Kassabi, a décidé de léguer à Astrid, sa compagne dévouée depuis plus de vingt ans. Un choix radical, cruel diront certains, d’autant plus stupéfiant que l’artiste aurait accumulé en secret une fortune estimée à plus de 100 millions d’euros, fruit d’une gestion astucieuse de ses droits musicaux et d’investissements immobiliers locatifs avisés dès les années 1990.
Qui a donc hérité de cette cagnotte colossale ? Et pourquoi l’homme qui faisait danser les foules avec sa joie de vivre affichée a-t-il organisé sa propre disparition, y compris la distribution de son patrimoine, dans une discrétion aussi glaciale, écartant celle qui fut son ancre pendant deux décennies ? Ce documentaire explore les zones d’ombre d’un homme tourmenté, révélant la dissonance tragique entre le clown solaire et l’éternel solitaire.
Le Rock, l’Or et le Poids du Masque
Né Albert Kassabi en 1962, Bébert a incarné, avec Les Forbans, l’esprit du rock’n’roll à la française. Dès 1982, avec des tubes comme Chantal et l’album Tape des mains, il devient le visage du revival Rockabilly, multipliant les tournées et les plateaux télé. Son look de blouson noir, sa voix rocailleuse et son omniprésence festive séduisent un public intergénérationnel.
Pendant des années, son image est celle de l’éternel trublion, du bon vivant qui hurle « Yeah ! » en plein concert. Mais derrière cette effervescence, se cachait un homme d’affaires discret et un être profondément réservé. Il n’était pas seulement un artiste ; il était aussi un excellent gestionnaire de son propre label et de ses droits, investissant intelligemment pour assurer une sécurité financière loin des flashs.
C’est précisément cette fortune, bâtie dans l’ombre de sa célébrité, qui rend son testament si explosif. La France populaire connaissait le Bébert des Forbans ; elle ignorait l’Albert Kassabi, gestionnaire avisé, mais surtout prisonnier de son propre personnage.
Selon ses proches, cette dissonance est devenue une source de souffrance silencieuse. L’homme confiait se sentir obligé de sourire, de plaisanter, d’incarner une joie qu’il n’avait plus, aspirant au silence là où le public réclamait du divertissement.
Astrid : Vingt Ans dans les Interstices de la Loi
Sa relation avec Astrid, rencontrée en 2000, semblait pourtant offrir une échappatoire à cette pression. Animatrice radio passionnée de musique rétro, elle devint sa confidente, son soutien discret, l’aidant même à gérer certaines affaires du groupe. Ils vivaient loin du tumulte parisien, dans une grande maison à Suresnes, partageant une même sensibilité artistique.
Mais il y a un détail juridique qui, avec le recul, prend une importance tragique : Astrid et Bébert n’étaient ni mariés, ni liés par un contrat légal. Une décision prise par le couple pour des raisons de liberté personnelle, mais qui s’est retournée contre Astrid au moment de la succession. Sans lien légal, elle ne bénéficiait d’aucune protection automatique en droit français, notamment sur le patrimoine personnel de l’artiste.
De plus, si leur complicité était visible en public, des témoignages décrivent un éloignement affectif progressif et une exclusion d’Astrid de nombreuses décisions financières de l’artiste. Il détenait des biens à l’étranger, dont un appartement à Lisbonne et une société écran au Luxembourg, dont Astrid ignorait l’existence.
Cette mise à distance financière s’est accentuée avec la maladie.
L’ultime forteresse : Le Silence face au Cancer

À partir de 2010, Bébert s’était déjà retiré progressivement de la scène publique, déclinant les invitations nostalgiques. Cet adieu progressif était en réalité un repli stratégique, exacerbé par un épuisement moral et des douleurs physiques chroniques. Il avait commencé dès 2021 à mettre de l’ordre dans ses affaires, vendant discrètement des biens et transférant des fonds. Il préparait sa sortie comme une ultime performance : ordonnée, maîtrisée, sans éclat.
Le processus de fermeture s’est brutalement accéléré avec le diagnostic d’un cancer du pancréas en 2022, révélé tardivement. Bébert a refusé l’hospitalisation et les soins palliatifs lourds. Il a opté pour des soins à domicile, mais entouré d’un cercle ultra-restreint : un notaire, un médecin personnel et deux aides-soignants triés sur le volet. Sa volonté de tout contrôler était farouche : il demanda que son dossier médical soit strictement confidentiel, interdisant toute communication à des tiers, y compris à Astrid.
Dans ses dernières semaines, il vivait replié sur lui-même, écoutant de vieux vinyles et écrivant dans de vieux carnets. Il voulait mourir « comme un homme libre » chez lui, loin des « tubes, les piqûres, les cris ». Il a même ordonné l’installation de caméras pour filmer la procédure notariée post-mortem, un geste d’homme méfiant échaudé par les trahisons passées. Il filtrait son héritage artistique, détruisant des enregistrements inédits prêts à être publiés, déclarant : « Ce qui n’est pas sorti avec le cœur ne sortira jamais ».
Le Twist du Testament : Le Legs au Premier Amour
La vraie énigme se cristallise autour du testament rédigé en 2023. Dicté directement au notaire, le document long de plusieurs pages a exclu totalement Astrid, sans aucune ligne, mention ou message personnel.
À la place, il léguait la majorité de ses actifs à des bénéficiaires surprenants, loin des attentes du grand public et des proches du couple :
Un ancien producteur vivant à Miami.
Une fondation de musique pour enfants au Québec.
Et, le fait le plus étonnant, une femme de 79 ans, identifiée comme son premier amour de jeunesse, rencontrée à l’âge de 15 ans, qu’il n’avait pas revue depuis trois décennies.
Ce choix bouleverse les attentes. Pourquoi revenir, au seuil de la mort, sur un lien de jeunesse effacé par le temps, tout en reniant celle qui a partagé les vingt dernières années de sa vie ?
L’onde de choc s’est intensifiée lorsque, quelques semaines après les obsèques, une journaliste a découvert l’existence d’un Second Testament, établi en Suisse en 2021, dans lequel Astrid recevait bien une partie des droits musicaux. Ce document, non enregistré en France, est désormais au cœur d’un contentieux juridique inédit, les avocats devant déterminer si le testament français de 2023 annulait ou non le legs antérieur.
Les proches parlent d’un homme qui, en fin de vie, a voulu clore son histoire de la manière la plus radicale qui soit : en privilégiant les liens fondateurs, ceux qui l’ont défini avant la célébrité et le masque, quitte à créer la discorde après sa mort.
L’Adieu Digne et le Dernier Message d’Astrid

La fin de Bébert fut aussi méthodique que son testament. Son corps a été découvert sans cri ni panique dans son fauteuil préféré, la télévision muette allumée sur une chaîne rétro, comme si la scène avait été écrite d’avance. Son notaire a veillé à ce que tout soit exécuté à la lettre : pas de cérémonie publique, pas de fleurs.
Astrid, bien qu’informée par téléphone et présente dans la maison, n’est pas entrée immédiatement dans la pièce. Elle a déclaré, selon un proche : « Il voulait partir seul, je respecte ça ».
Face au testament qui l’excluait financièrement, elle a fait preuve d’une dignité remarquable, refusant de contester la volonté du défunt. Son unique communiqué, un court message lapidaire, résonne comme une leçon d’amour et de résilience : « Ce que j’ai reçu de lui personne ne pourra me le prendre. ».
Au-delà des millions envolés et de la bataille juridique, ce récit révèle la profonde solitude de l’artiste. Bébert a utilisé son testament non pas comme un outil de transmission, mais comme un ultime moyen de communication, une façon de choisir ce qu’il voulait laisser derrière lui, ce qu’il voulait effacer, et à qui il voulait donner la dernière clé. Il a préféré une vérité intime et déroutante à la facilité du legs conjugal. Le rocker qui chantait la fête a choisi la paix et le silence, quitte à semer le chaos affectif. Son silence était-il une forme d’adieu apaisé, ou le reflet d’un dernier cri étouffé, celui de l’homme libre qui voulait enfin échapper à son personnage ? L’énigme de Bébert n’a pas fini de faire danser les avocats et de tourmenter les cœurs.
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