Alors qu’on évoquait un possible retour d’Intervilles, Nagui, l’un des visages emblématiques du divertissement sur France Télévisions, lâche une petite phrase lourde de sens : « Ça m’étonnerait… » Dans une séquence qui aurait pu passer inaperçue, l’animateur sème le doute sur l’avenir du mythique jeu estival, relançant toutes les rumeurs de tensions en coulisses, de manque de soutien, voire de guerre froide entre producteurs. Que cache vraiment cette allusion ? Une décision déjà prise en haut lieu ? Des conflits internes tenus secrets ? Cliquez sur le lien pour lire la suite.

Depuis plusieurs années, les rumeurs d’un grand retour d’Intervilles, le jeu mythique de l’été français, alimentent les conversations dans les couloirs de France Télévisions et au sein des médias spécialisés. Mais une déclaration récente de Nagui, ancien co-producteur et visage familier du service public, vient semer le doute. Lors d’un passage remarqué à la télévision, il a simplement glissé un : « Ça m’étonnerait… », en réponse à une question sur un possible retour d’Intervilles. Trois mots. Juste assez pour créer une onde de choc.

Pour comprendre la portée de cette phrase, il faut revenir en arrière. En 2020, une tentative de relancer Intervilles avait été annoncée en grande pompe. Nagui était censé être aux commandes de cette nouvelle version, produite par sa société Banijay. Mais très vite, le projet a dérapé. Le format envisagé, sans vachette, a fait polémique. La justification avancée – le respect du bien-être animal – n’a pas convaincu tout le monde, et de nombreuses voix se sont élevées contre une version édulcorée du jeu.

Pire encore : plusieurs municipalités initialement pressenties pour accueillir les épreuves ont fait marche arrière, déplorant une organisation floue, des délais intenables, ou encore un manque de transparence. Le projet a été reporté… puis silencieusement enterré.

Depuis, plus rien. Ou presque. Des fans nostalgiques continuent d’espérer un retour, et quelques bribes d’information ont circulé, jamais confirmées. C’est dans ce contexte que Nagui, invité à réagir sur cette fameuse relance, a prononcé la phrase :

« Un retour d’Intervilles ? Franchement… ça m’étonnerait. »

Si le ton est léger, le fond est lourd de conséquences. Nagui est connu pour ne pas parler à la légère. Lorsqu’il laisse échapper une telle allusion, cela signifie souvent qu’en coulisses, quelque chose cloche. Plusieurs hypothèses circulent déjà.

La première : France Télévisions aurait définitivement tourné la page. L’ère des grands jeux de plein air, coûteux à produire et difficiles à vendre à l’étranger, serait révolue. Le service public privilégie aujourd’hui des formats plus sobres, plus “responsables” sur le plan écologique et plus faciles à décliner en digital. Dans cette optique, Intervilles n’aurait plus sa place.

La deuxième : le torchon brûlerait toujours entre Nagui et certains cadres de France Télévisions. Selon plusieurs sources anonymes, des tensions anciennes n’auraient jamais été apaisées. Nagui, producteur exigeant, aurait mal vécu certaines décisions prises sans concertation. L’abandon du projet en 2021, décidé brutalement, serait la goutte de trop.

La troisième piste renvoie à un possible transfert du programme vers une autre chaîne ou une plateforme. TF1, qui avait diffusé l’émission durant des années avant de l’abandonner, serait selon certains observateurs intéressée par une reprise, à condition de “moderniser” le format. Mais sans Nagui. Et c’est peut-être là le cœur du problème.

Car pour beaucoup, Intervilles sans Nagui, c’est comme Taratata sans musique : une trahison de l’esprit originel. L’animateur, qui avait investi personnellement dans cette relance, se serait senti exclu, voire trahi. D’où son ton amer, bien que mesuré.

Interrogée à ce sujet, une ancienne collaboratrice de l’émission témoigne sous couvert d’anonymat :

« Nagui croyait vraiment en ce retour. Il avait des idées novatrices, voulait lier tradition et modernité. Quand tout s’est effondré, il a été blessé. »
Un proche ajoute :
« Il a compris que dans ce milieu, même après 30 ans de carrière, rien n’est acquis. »

Du côté de France Télévisions, silence radio. Aucun responsable n’a souhaité commenter les propos de Nagui. Une prudence qui en dit long. Quant aux téléspectateurs, les réactions sont partagées. Certains regrettent amèrement la disparition d’un pilier des étés français. D’autres estiment que l’émission a fait son temps.

Sur les réseaux sociaux, les fans historiques d’Intervilles s’agitent. Beaucoup interpellent Nagui directement, espérant encore un revirement de situation. D’autres accusent le service public de saboter volontairement ses formats populaires. Une utilisatrice sur X écrit :

« On préfère nous resservir des rediffusions de séries plutôt que de faire vivre un jeu familial et fédérateur… »

Pourtant, tout espoir n’est peut-être pas perdu. Des discussions auraient lieu, selon nos informations, entre Banijay et une plateforme de streaming qui chercherait à ressusciter le format sous une nouvelle forme, plus internationale, et… sans vachette. Une version “soft” qui pourrait plaire aux jeunes générations, tout en frustrant les puristes.

Nagui fera-t-il partie de l’aventure ? Difficile à dire. Pour l’heure, il semble vouloir prendre ses distances. Mais dans l’univers de la télévision, rien n’est jamais figé. Et parfois, une simple phrase, lancée l’air de rien, peut aussi être un signal envoyé aux décideurs. Une manière subtile de dire : “Je suis là. J’attends. Mais pas à n’importe quel prix.”

En attendant, ce petit “ça m’étonnerait” continue de résonner. Comme un soupir désabusé. Ou un avertissement.