À quelques heures du coup d’envoi des Francofolies de Spa, la présence du chanteur franco israélien Amir dans la programmation continue à susciter la polémique. Une dizaine d’artistes ont exprimé leur désaccord sur sa venue, invoquant des liens présumés avec l’armée et le gouvernement israéliens, dans un contexte marqué par les violences persistantes au Proche-Orient. Les organisateurs des Francofolies maintiennent leur soutien.
Francofolies de Spa : la présence d’Amir contestée par plusieurs artistes
Cette année aux Francofolies de Spa, la participation du chanteur franco-israélien Amir suscite la controverse. Une dizaine d’artistes ont publiquement exprimé leur opposition à sa venue dans un contexte international particulièrement tendu en lien avec le conflit au Proche-Orient.
Voilà ce qu’ont exprimé par communiqué dix artistes devant se produire cette année aux Francofolies de Spa. Dans un texte commun, les chanteurs Colt, Lovelace, Nicou, Lauravioli, Isaac, Libra Romea, CHOSE, SMR, Nkey et Mado évoquent différentes raisons. Trois d’entre eux — Yoa, Libra Roméa et Raquel — ont choisi d’annuler leur participation au festival en l’annonçant sur leurs réseaux sociaux.
Sur quels éléments reposent les critiques ?
Les opposants à la venue d’Amir mettent en avant plusieurs éléments relatifs à son parcours personnel et à ses prises de position publiques. Amir, possède une double appartenance nationale : Né en France, de parents israéliens, Amir possède la double nationalité. Il a choisi de réaliser son service militaire en Israël, alors que, bénéficiant de la nationalité française, il n’y était pas juridiquement contraint. Certains y voient un signe d’engagement fort en faveur de l’État israélien.
On lui reproche, une expression de soutien à l’armée israélienne. Ce soutien aurait notamment été visible dans ses prises de parole publiques, dans des circonstances précises, juste après l’attaque du 7 octobre 2023, où il a exprimé sa solidarité avec les soldats israéliens. Ces déclarations, bien qu’interprétées par certains comme appelant à la paix ou exprimant de l’émotion dans un contexte dramatique, ont été perçues par d’autres comme un paysage unilatéral du conflit.
Le collectif Liège Occupation Free dénonce par ailleurs sa présence à un concert en 2014 dans une colonie israélienne à Hébron, ainsi qu’à un événement organisé par un membre d’un parti d’extrême droite israélien. Ces éléments n’ont pas pu être vérifiés de manière indépendante par les journalistes de la RTBF.
Une décision assumée par les organisateurs
Malgré les critiques, les organisateurs des Francofolies ont confirmé le maintien de la programmation d’Amir. Dans un message nuancé, Yoann Frédéric, directeur du festival, a tenu à préciser leur position : “Nous ne sommes pas une autorité morale capable, au vu des éléments qui sont portés à notre connaissance, de juger l’intégralité de son parcours, de sa trajectoire personnelle, des biais qui le conditionnent, de ses intimes convictions auxquelles nous n’avons pas accès.”
Il souligne également le caractère artistique et universel de son répertoire : “En l’occurrence, Amir est un artiste parfaitement populaire, qui propose une musique qui s’adresse à tous et qui explore des thèmes universels comme l’amour, l’amitié, le sens de la fête et la résilience.”
Une controverse plus large
Alors qu’Amir a choisi de ne pas s’exprimer publiquement sur la polémique, son label dénonce un “déferlement de haine à caractère antisémite” à son encontre. Ce débat soulève une fois encore la question de la place du politique dans les événements culturels : à quel moment les positions personnelles ou passées d’un artiste peuvent-elles justifier une déprogrammation ? À quel degré est-il attendu d’un musicien qu’il s’exprime sur des sujets mondiaux sensibles, en particulier lorsqu’il choisit le silence ? Et où fixer la frontière entre engagement, neutralité et responsabilité culturelle ?
En maintenant sa programmation, le festival semble avoir choisi une ligne fondée sur la liberté de création et l’idée que l’espace scénique ne doit pas être systématiquement soumis aux débats géopolitiques — tout en reconnaissant la gravité des enjeux soulevés par certains participants. Une approche qui, pour certains, préserve la vocation artistique de l’événement, mais qui, pour d’autres, manque d’engagement éthique face à une guerre toujours en cours.
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