Pour son troisième épisode, la série À l’instinct nous embarque dans une nouvelle enquête au cœur d’une ville pleine de contrastes. Un décor que vous pourriez bien connaître mieux que vous ne le pensez.

Depuis ses débuts, la série policière À l’instinct a su séduire un public fidèle en mêlant tension, psychologie et ancrage local. Après deux premiers épisodes convaincants, elle revient sur France 2 avec un épisode intitulé La mort en marche, un nouveau volet de 90 minutes. À l’écran, Christopher Bayemi reprend son rôle de capitaine Awassa, toujours aussi intuitif et tourmenté, épaulé par Juliette Plumecocq-Mech. Mais cette fois, c’est un autre protagoniste qui capte aussi l’attention : le décor de ce nouvel épisode.

Car pour ce nouvel opus, l’équipe de tournage a posé ses caméras dans une ville qui ne manque ni de relief ni de caractère. Entre ruelles pavées et quartiers modernes, La mort en marche prend vie dans un environnement qui renforce l’intensité de l’intrigue.

Lyon et ses alentours comme terrain d’enquête

Le tournage de La mort en marche s’est déroulé à Lyon et aux alentours, comme l’a révélé Sophie Maurer, l’une des scénaristes de l’épisode, sur son LinkedIn. La ville, déjà souvent utilisée dans les productions audiovisuelles françaises, a une nouvelle fois prêté ses rues, ses quais et ses bâtiments à la fiction.

Le choix de Lyon permet à la production de combiner facilité logistique et richesse visuelle. Entre quartiers anciens, berges animées et zones plus industrielles, la ville offre une palette de décors naturels qui convient aux besoins d’une série policière sans nécessiter de grands artifices.

Une équipe artistique fidèle au rendez-vous

La mort en marche a été réalisé par Corinne Bergas, à partir d’un scénario coécrit par Sophie Maurer, Lionel Olenga et Cécile Even. Tous trois avaient déjà participé à l’écriture des précédents épisodes, assurant ainsi une certaine continuité dans le ton et le rythme de la série.

Côté distribution, on retrouve Christopher Bayemi, Juliette Plumecocq-Mech, Carole Bianic, Nicolas Grandhomme, Éric Savin, Sara Martins et Cyril Couton. Une équipe habituée à travailler ensemble, ce qui facilite le tournage et renforce la cohérence de l’ensemble.

Une production bien implantée dans le paysage audiovisuel français

Produite par MakingProd et Scarlett Production, À l’instinct fait partie de ces séries françaises conçues pour s’inscrire dans la durée. Chaque épisode est indépendant, mais repose sur une même structure narrative et des personnages récurrents. La diffusion sur France 2 s’inscrit ainsi dans la volonté du service public de proposer des fictions accessibles et bien ancrées dans le territoire.

Avec ce tournage à Lyon, À l’instinct poursuit cette logique et confirme que les villes françaises ont encore beaucoup à offrir aux productions télévisées.

Wentworth Miller : pourquoi il ne reprendra plus jamais son rôle de Michael Scofield dans Prison Break

C’est sans aucun doute l’une des séries télé les plus populaires. Au début des années 2000, Prison Break rencontre un énorme succès. À l’écran, la série est portée par Wentworth Miller dans le rôle du mythique Michael Scofield. Mais en coulisses, la santé mentale de l’acteur se dégrade. C’est le début d’une longue descente aux enfers…

Nous sommes en 2005 lorsque la télévision américaine diffuse pour la première fois Prison Break . L’histoire d’un brillant ingénieur, Michael Scofield, qui se fait incarcérer volontairement dans une prison dont il s’est fait tatouer les plans sur le corps. Son objectif : faire évader son frère condamné à mort, Lincoln, joué par Dominic Purcell. Dès sa première diffusion, la série rencontre un énorme succès et s’exporte à l’étranger. Mais au bout de quatre saisons, l’intérêt du public s’essouffle et Prison Break s’arrête en 2009 avant un furtif retour en 2017. Héros de la série, Wentworth Miller doit alors rebondir…

Une santé mentale fragilisée et de violentes critiques

Après Prison Break , Wentworth Miller apparait dans la série New York Unité spéciale. Au cinéma, il incarne un membre des forces spéciales dans Resident Evil : Afterlife 3D de Paul W.S. Anderson. Mais sa carrière d’acteur tourne peu à peu au ralenti, et sa vie privée commence à faire parler. En 2013, Wentworth Miller est invité à un festival en Russie. Mais, contre toute attente, il refuse publiquement de s’y rendre et indique : “En tant qu’homme gay, je dois refuser.” En s’opposant à la politique russe concernant la communauté LGBT, l’acteur fait son coming out.

Dans le même temps, des photos de lui prises par des paparazzis font la une de la presse à scandale qui n’hésite pas à commenter sa prise de poids soudaine. Sur les réseaux sociaux, les internautes pataugent dans l’indécence ambiante à coups de montages photos avant/après de la star. Wentworth Miller est assigné au rang d’ancienne gloire au physique dégradé. La violence est telle qu’en 2016, il choisit de répliquer dans un long message sur Facebook : “En 2010, j’ai pris une semi-retraite, j’ai fait profil bas pour un certain nombre de raisons. La première de toutes, j’étais suicidaire (…)

Mais à l’époque, je souffrais en silence, comme beaucoup de personnes. Très très peu de gens savent à quel point j’allais mal. Honteux et mal, je me voyais comme endommagé. Et les voix dans ma tête m’incitaient à l’autodestruction. Ce n’était pas la première fois. J’ai souffert de dépression depuis l’enfance. Cette bataille m’a coûté en temps et énergie, opportunités, relations et aussi des milliers de nuits sans sommeil.”

Un retour dans Prison Break pour Wentworth Miller ? C’est non !

Dans son long texte, Wentworth Miller faisait également part de son addiction à la nourriture : “Il y a eu des moments où le point culminant de ma semaine a été mon repas préféré et un nouvel épisode de Top chef. Parfois, c’était assez. Il fallait que ce soit assez.” Depuis, Wentworth Miller tente d’aller mieux et appelle, dès qu’il le peut, à la bienveillance de tous et toutes face à celles et ceux qui luttent en silence.

De ces années douloureuses, l’acteur a choisi d’en faire une force. Ainsi a-t-il plus d’une fois marqué ses engagements. Car Wentworth Miller ne veut plus se taire, ni cacher ce qu’il est pour plaire aux rouages d’une industrie. En 2020, sur son compte Instagram, l’acteur dénonçait les commentaires homophobes dont il fait l’objet : “Je ne m’inquiète pas pour moi.

Je ne peux pas être ‘harcelé’ sur cet espace. J’y ai beaucoup de pouvoirs : effacer, bloquer, désactiver, etc. Mais je prends au sérieux le fait que de jeunes queers puissent venir ici, qu’ils viennent de faire leur coming-out ou qu’ils envisagent de le faire… Je ne veux pas qu’ils soient exposés à ces conneries.” Quelques lignes plus tard, Wentworth Miller annonçait avoir pris une décision radicale : “Au fait… Je me retire de Prison Break.

Officiellement. Je ne veux simplement plus jouer de personnages hétéros. Leurs histoires ont déjà été racontées (et encore racontées). Donc. Plus jamais de Michael. Si vous êtes fan de la série et que vous espériez de nouvelles saisons… je comprends votre déception. Je suis désolé. Si vous êtes en colère et perturbé parce que vous êtes tombé amoureux d’un homme hétéro fictif incarné par un homme gay… C’est votre problème.” Voilà qui est dit.